« Dans le musée des horreurs dont j’ai hérité, … »
C’est par ces mots que le maire commence son discours en faisant référence, entre autre, à l’état du jardin avant le chantier de rénovation. Il s’explique : « Ce jardin a le mérite d’embellir la ville de Nice mais il a été dégradé. Les pelouses étaient dans un état épouvantable et l’endroit était livré à n’importe quelle activité. Tout ça, c’est terminé ! ».
Les mots sont lâchés. Par conséquent, si le village de noël de la place Masséna et la grande roue auront leur place comme chaque année, il en sera autrement pour les stands disposés habituellement autour de celle-ci sur le Jardin Albert Ier. Ces installations « indignes » selon Christian Estrosi, n’y seront plus. Le maire souhaite que ce jardin soit en harmonie avec l’espace Masséna. L’endroit sera désormais dédié à certaines manifestations seulement. Le village du marathon, par exemple, sera le bienvenu mais disposé tout autour des pelouses « sans les abîmer ».
Devant un revêtement encore chaud – les ouvriers ayant terminé les travaux de rénovation du sol une dizaine de minutes avant l’arrivée du maire – et sous la pluie, il continue sur son élan : la zone sera surveillée et les sanctions « sévères » si l’on dégrade l’état du Jardin Albert Ier, l’un des plus anciens de Nice. Dès samedi matin, les Niçois pourront découvrir par eux-même la remise en état du lieu.
Reste que l’ensemble du projet du député-maire sur la « promenade des Arts – Trame verte de Nice» est loin d’être achevé. Il se poursuivra tout au long de la durée de son mandat.
