La présentation de résultats de la « première promotion » du programme Performance Globale (qui avait pris son départ le 8 mars 2012 avec à bord 20 PME et 6 grandes entreprises parraines°) a été l’occasion pour revenir sur ce projet de partenariat public-privé qui se veut une opération exemplaire de responsabilité sociétale.
Oui, parce que comme a dit Véronique Lévy, coordinatrice du projet, « On n’a pas changé le monde », mais on peut toujours espérer que l’on peut encore l’améliorer.
Les résultats économiques, sociaux, environnementaux (En plus des 7 critères classiques, le bilan carbone a été également pris en compte) des sociétés sont là pour le démontrer : Les bonnes pratiques des autres installent le doute quant à ce qu’on a toujours fait et toute certitude est par essence contradictoire avec la philosophie de la recherche et de la performance – Nous disent les maîtres à penser de l’organisation entrepreneuriale.
Et d’autre part, penser à l’entreprise pas seulement du côté de son propriétaire ou de ses actionnaires (shareholders) pour considérer un bien commun avec les parties prenantes (stakeholders) est-elle une conception révolutionnaire ou plutôt un acte plein de sens et une expression de valeurs ?
Avec ce programme, Yvon Grosso, président de UPE06 et porteur du projet, souhaitait donner aux petites et moyennes entreprises des Alpes-Maritimes la capacité de répondre aux nouvelles attentes des marchés en terme de RSE qui devient de plus en plus un levier important pour la mise en valeur.
La réponse, 10 mois après le démarrage, est positive : Oui ! disent tous les participants, nous avons tiré de multiples avantages de cette participation. Et les parrains privés (Toutes des grandes entreprises) le confirment, avec la satisfaction d’avoir contribué à la croissance managériale des parrainés : Comment doit-on appeler cette nouvelle synergie ? Intelligence collective !
Les résultats, comme on a déjà dit, sont là, chiffres à l’appui, en terme de développement économique durable, respect de l’environnement, progrès social, gouvernance d’entreprise et bilan carbone.
Et le compteur pour ces entreprises continuera à tourner, parce qu’après avoir appris à mieux faire, il n’y a aucune raison pour ne pas rester dans la dynamique de faire à présent de mieux en mieux.
Patrick Allemand, Vice-Président du Conseil Régional et en quelque sorte lui-même « parrain » de l’initiative du côté public, l’a bien dit dans son intervention: « Cette action qui fait avancer un système de management environnemental et d’efficacité énergétique donne une longueur d’avance aux entreprises qui l’appliquent ».
Ce qui , en ces temps de concurrence à toute épreuve, n’est pas sans importance. Ne dit-on que parfois ce sont les détails qui font gagner ?