Depuis le mois de mai, le chef italien est arrivé dans les cuisines de l’hôtel AC by Marriott, à Nice. Après Alain Ducasse et Thierry Marx, le cuisinier s’est lancé le défi de conquérir la cuisine méditerranéenne. Retour sur un parcours prodigieux, mené par une détermination sans faille.
« C’est un nouveau projet, on va essayer de l’amener vers la bonne direction », déclare Vincenzo Tuccillo. Fraîchement arrivé dans l’hôtel niçois, le chef affiche son ambition avec le sourire. Maintenant gérant du « Farago On The Roof », le rooftop de 600m2, l’objectif est d’apporter une touche « de fraicheur et de légèreté » à la carte du restaurant. Au sein de l’Hôtel AC by Marriott, il a conscience des responsabilités que ce poste lui confère : « Il ne faut pas oublier que l’on est dans un quatre étoiles non plus », lance-t-il.
Il a d’abord appris aux côtés des plus grands
Sa cuisine, est un mix d’influences. De ses débuts au Meurice d’Alain Ducasse, au Mandarin Oriental de Thierry Marx, mais aussi dernièrement au George V avec Simone Zanoni, Vincenzo s’est formé à des styles de cuisine bien différents. Et c’est grâce à cela qu’il définit sa propre touche aujourd’hui : « J’ai connu des cuisines où c’était la course, d’autres où c’était calme, et j’ai aimé les deux. Il faut tester tous les styles de cuisine, mais avant tout les différentes manières de travailler.» Pour lui, l’ambiance au sein de l’équipe est très importante. Vincenzo Tuccilo se réjouit des cuisiniers qui l’entourent pour le moment :« Ici, on a une bonne équipe. Les jeunes sont motivés et rigoureux, c’est très bien. »
« La cuisine, ça a été comme une éducation »
Avant les cuisines étoilées, il y avait surtout celle de sa mère. Originaire d’une petite ville près de Naples. Le chef parle de son enfance avec un sourire très émotif. C’était tellement évident qu’après une école hôtelière dans son pays natal, il choisit de tout quitter à l’âge de 22 ans pour rejoindre Paris. « Deux jours après, j’ai trouvé un travail dans un restaurant bistronomique. Je savais que j’avais pris la bonne décision », témoigne-t-il. Finalement, il ne faut pas beaucoup de temps pour comprendre que sa passion vient de l’enfance, mais sa réussite d’un acharnement sans relâche.