Honteux, peut être. Confus, rien n’est moins certain. Se jurant en tous cas à lui même qu’on ne l’y prendrait plus, c’est sûr… Mark Zuckerberg, le patron de Facebook dont la modestie n’est pas la qualité première, a bien été obligé de faire acte de contrition en public lorsque les pratiques – sinon douteuses du moins extrêmement discutables – de sa société sur les tripatouillages de nos données ont été révélées dans l’affaire Cambridge Analytica…
Sans même nous en rendre compte, pendant des années, nous avons nourri l’ogre numérique GAFAM en lui livrant au moment de nos inscriptions des renseignements en apparence bien anodins mais qui, mis bout à bout, dressent le « portrait » de l’individu..
Jean-Michel Chevallier, Les Petites Affiches