Sous l’égide de la Fondation du patrimoine la commune de La-Colle-sur Loup lance une campagne de mobilisation du mécénat populaire pour soutenir son projet de restauration de l’église Saint Jacques , église paroissiale , de la commune .
La restauration comprendra dans un premier temps la rénovation des toitures de la nef,
de l’abside et des bas-côtés, la stabilisation de l’abside et des deux annexes, une
purge préventive intérieure, ainsi que la mise en conformité électrique.
Deux autres phases de travaux sont prévues en 2018 et 2019, avec la restauration de la tour du clocher et de la partie centrale de la façade occidentale, la révision du système campanaire, la restauration des vitraux, le traitement de parements intérieurs (voutes, piliers) ainsi que la réalisation des aménagements intérieurs.
Aujourd’hui, les travaux de restauration, dont le coût est évalué à 737 158 € € HT,
permettront de sécuriser ce lieu de mémoire et de l’ouvrir largement à la fréquentation
du public.
L’appel aux dons s’adresse à tous, particuliers et entreprises souhaitant participer à la
réhabilitation de ce projet patrimonial.
Historique
L’église Saint Jacques-le-Majeur s’offre à l’entrée du village. Edifiée au cours de
plusieurs campagnes de construction, entre la fin du XVIème siècle et le début du
XIXème siècle, elle est située en bordure de l’une des anciennes voies principales du
centre de l’agglomération de La Colle-sur-Loup.
Il y eut d’abord une chapelle dénommée Chapelle Saint Jacques, dont il ne reste
aujourd’hui qu’une porte au début de la rue Foch. Elle était le principal édifice religieux
en venant de Saint Paul mais s’avèrera, au XVIème siècle, trop exigüe pour accueillir
les nombreux fidèles.
On décida donc d’ériger une église dont la construction fut autorisée par le Roi Charles
IX en 1572. Dans un premier temps, elle ne fut constituée que par la nef puis par le
clocher, édifié en 1673. Le chœur et la sacristie furent rajoutés en 1835.
Saint Jacques Le Majeur devint patron de la paroisse et lui donna son nom. Sa façade est de style renaissance avec ses deux pilastres et sa porte en noyer surmontée d’un fronton triangulaire datant de 1766.
A partir de l’année 2013, des fissurations qui étaient présentes depuis toujours dans
l’édifice ont connu une soudaine accélération. En début d’année 2014, quelques
morceaux sont tombés de l’arc d’ouverture du chœur ainsi qu’à divers endroits. Cette
situation a conduit la municipalité à fermer l’édifice au public depuis novembre 2014.