Une poignée de manifestants s’est réunie, ce samedi sur la place Garibaldi, à l’initiative du collectif stop TAFTA et CETA à l’occasion de la journée internationale de protestation contre ce traité entre Europe et Etats-Unis et Europe et Canada
Pour les protestataires, les mobilisations s’amplifient pour dénoncer les traités de libre-échange et d’investissement qu’ils considèrent au profit des multinationales.
Selon eux, la campagne Stop TAFTA aurait permis de mettre en lumière ces projets d’accords et d’ouvrir un débat public sur ce sujet, la création de milliers de collectifs locaux, la multiplication des débats publics et des actions, 1,6 million de signataires de l’Initiative citoyenne auto-organisée et plus de 300 collectivités locales « hors TAFTA » en France.
Les négociations qui durent depuis pas mal de temps, tant les problèmes sont importants et complexes, reprendront lundi à New York et leur contenu est gardé précieusement secret pour cause de l’impact que ces informations pourraient avoir dans les secteurs économiques et les sociétés concernés.
Les associations « Basta » Tafta demandent ainsi la transparence dans ces négociations et d’en être associés.
Dans ce cas, on passerait de la démocratie représentative (l’élu représente les citoyens) à la démocratie substitutive (les citoyens gèrent en direct).
Un pas en avant ou une simple jonglerie de pouvoir ?