Les mineures isolées étrangers ont subi des violences dans leur pays d’origine, des parcours migratoires traumatisants et, pour beaucoup, des sévices dans les camps libyens. Ils et elles sont confrontes, à leur arrivée en France, à un véritable parcours du combattant administratif et judiciaire.
Aucun mineur n’est en situation irrégulière sur le sol français et la loi oblige à héberger et accompagner les jeunes isolés. Et pourtant, ils et elles subissent, dans les Alpes-Maritimes, des entraves systématiques dans l’exercice de leurs droits : lors du passage de la frontière, pour la reconnaissance de leur minorité, leur placement en foyer, leur accès aux soins et à l’éducation ou leur obtention d’un titre de séjour à 18 ans. Certains sont mêmes arrêtés par la police sur dénonciation de l’Aide Sociale à l’Enfance en cas de refus de prise en charge.
C’est la raison pour laquelle , à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, les associations humanitaires organisent un échange solidaire et culturel autour de leur protection :
Il aura lieu ce samedi 20 novembre à 14h30, Place de la Libération, sur le parvis de l’ancienne Gare du Sud.
A l’ordre du jour , témoignages de jeunes exilés, de bénévoles et de patrons, interventions d’associations et d’avocats leur venant en aide, performances artistiques, musique, cirque, théâtre…