L’union pour l’entreprise et pôle emploi se rencontrent, ce mercredi 21 juin pour faire un point d’étape concernant la convention signée le 25 mars 2016. Celle-ci renforce les échanges d’informations. Un seul objectif : accroître l’efficacité de leurs actions tout en répondant aux besoins de recrutement des entreprises issues du numérique, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
Cette convention permet la mobilisation des dispositifs adéquats d’accès à l’emploi par la formation et la professionnalisation, des futurs demandeurs d’emploi. Cela permet également de suivre leur parcours professionnel.
La dynamique est née en 2000, feu l’ANPE et l’ASSEDIC ont été partenaires dès les 1ers jours. Il y a un partenariat qui a démarré. Aujourd’hui on dit que dans le groupe sécurisation, il y a 16 Octas qui participent à nos côtés, il faut savoir qu’au départ le groupe de sécurisation de parcours c’était l’ANPE ; l’ASSEDIC, la direction du travail.
2 Octas de l’interprofessionnelle où nous avons plus de légitimité. Pôle emploi a souvent été une locomotive pour faire évoluer ce groupe de travail. Patricia était sur l’ASSEDIC dans tout ce qui était préparation emploi.
Ce n’est pas le fait d’un organisme et d’un seul acteur. Le premier travail qu’on a fait est un partenariat sur le groupe du numérique. Un domaine pas évident, car il faut rassembler plusieurs acteurs.
On a essayé dans l’immédiat de se dire : « c’est quel type de poste, quelles sont les compétences à trouver pour que les demandeurs d’emploi qui recherchent dans ce secteur puissent soit valoriser une expérience professionnelle, soit une formation.
C’est comme ça qu’on a posé un diagnostic. Nous avons ainsi pu monter des formations pour tout ce qui est langage : java, J2E de façon à permettre à des demandeurs d’emploi qui avaient une formation de base de la compléter pour pouvoir répondre à un besoin de base des entreprises.
Ça a tellement répondu que ces personnes ont été embauchées. Pour faire cela, nous avons derrière illustré par des jobs-eating organisés par les entreprises. On a mobilisé les entreprises pour parler de leur métier. Ils devaient présenter les évolutions de ces métiers.
C’est comme ça que le liant a pu se créer “ensemble”. C’est un travail qui comprend un diagnostic… On a organisé un e-forum, un e-salon. Tout ce qui pouvait favoriser le rapprochement offre-demande. Permettre aux entreprises et aux demandeurs d’emploi de s’exprimer.
L’intérim peut être une solution. Le demandeur d’emploi n’y pense pas souvent et pourtant… Un travail a été fait, pour convaincre le demandeur d’emploi de participer à cet atelier.
Notre rôle commun, c’est par rapport à des projets de parcours de formations qui répondent à des besoins des entreprises qu’elles soient les différentes ressources du droit commun qui peuvent être mobilisés ?
Pour construire des opérations, il faut deux choses : mettre en place des dispositifs de formations, et il faut trouver des formations. On pose alors la question “est-ce que ça va être porteur d’emplois ?” la réponse est “oui” et ensuite comment on finance ces parcours ?
On est dans les Hepades du secteur marchand. C’est vrai que depuis un an on n’a rien fait depuis un an, mais juste pour montrer la force du groupe sécurisation de parcours, nous étions dans une situation ou l’octa des partenaires sociaux avaient décidés de ne plus financer la totalité du parcours de professionnalisation pour former des aides médicaux-psycho. Et par exception parce que c’était le groupe sécurisation de parcours des Alpes Maritimes, ils ont accepté une année de plus de financés la totalité du parcours.
Ensuite, l’année suivante, par exception encore, alors qu’ils n’avaient pas les dispositifs nécessaires pour les formations en amont, ils ont accepté de financer 400 h de formations avec promesses d’embauches. C’est simplement montrer que nous sommes dans un territoire expérimental.
Moi aussi, je veux remercier tous les partenaires, les Octas ce sont les partenaires sociaux (patronats et syndicats). Ce partenariat ne fonctionne que par une volonté commune de collaboration. Idem avec les Octas. Je peux vous dire que les autres départements nous envient. Il m’est même arrivé d’être invité par nos amis de Corse de pôle emploi, pour animer des réunions… sur la mise en avant d’une dynamique spécifique qu’on a dans les Alpes Maritimes.
C’est encore une fois, une volonté commune de collaboration. Ça ne fonctionne que parce que face à nous, nous avons des partenaires qui ont la volonté de collaborer.
Thomas Lagesse