En 1977, les Nations Unies ont adopté une résolution invitant tous les pays à consacrer une journée à la célébration des droits de la femme.
La municipalité niçoise a voulu la rappeler en réunissant les femmes élues, présidentes d’associations, chefs d’entreprise et celles qui ont un rôle dirigeant dans le secteur public ou privé.
Une belle fête accompagnée par des paroles simples et directes, celles que la raison comprend et le cœur aime, de Christian Estrosi, très à l’aise et, une fois n’est pas coutume, bien loin des textes longs et pompeux d’accoutumée.
L’angle d’attaque ainsi que la ligne directrice de son intervention méritent une note d’excellence. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’après le 8 mars il y le 9 et les jours qui, un après l’autre, s’en suivent.
Et si on faisait du 8 mars un jour normal et non pas spécial ? Car ce 8 mars est bien donc pour le monde entier une journée « spéciale ».
Pourquoi « spéciale » ? Parce que cette fête de l’autre moitié du ciel doit nous rappeler que dans beaucoup de pays ces droits ne sont qu’un rêve dont un nombre important de femmes n’a même pas connaissance.
Que dans d’autres pays, ces droits acquis ne le sont que sur le papier mais pas du tout dans les faits, confondant souvent égalité et égalitarisme ou ,encore pire, équivalence…
Que même dans les situations les plus avancées, il n’y a toujours pas une véritable égalité entre hommes et femmes. Rappelons qu’en France le droit de vote n’a été accordé aux femmes qu’en 1944 et qu’il a fallu attendre les années 2000 pour une véritable avancée de la parité.°
On devrait être tous égaux en droit, hommes et femmes, tout en restant différents par nature.
Si nous sommes des êtres sociaux, nous sommes avant tout des êtres vivants et harmoniser cette situation plurielle est le grand combat culturel qui reste devant nous tous.