La loi n°2000-644 du 10 juillet 2000, institue une journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France qui ont recueilli, protégé ou défendu au péril de leur vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide.
Si cette journée est fixée au 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver à Paris, si ce jour n’est pas dimanche, elle est reportée au dimanche suivante.
En cette circonstance, l’État rappelle sa ferme détermination à lutter contre toute forme de racisme et d’antisémitisme.
En présence des autorités civiles et des représentants des organisations juives, les allocutions , le dépôt des gerbes et la prière du Rabbin ont eu lieu devant la plaque qui rappelle les trains qui transportèrent 554 hommes et femmes dont une vingtaine d’enfants vers les champs de concentration et d’extermination.
Une petite poignée de rescapé(e)s était présente, témoignage de la supériorité de la vie sur le mal.
La cérémonie a gardé son caractère solennel et exprimé la valeur de son message : le devoir de mémoire comme acte républicain