Pour Arthur Leduc, le porte-parole du mouvement : »Le gouvernement tente de désamorcer la mobilisation avec quelques rectifications mais le fond du projet reste le même »..
Aux journées de grève et aux manifestations, ont succédé les Nuits debout qui rassemblent dans un nombre grandissant de villes, à Nice et partout en France des centaines ou des milliers de participant-e-s.
L’objectif est clair : toutes les conditions sont réunies pour inverser le rapport de forces et pour gagner le retrait de la loi travail : comme en mai-juin 1936, en mai 1968 ou à l’automne 1995, le blocage du pays par la grève générale est à portée de mains si les assemblées générales sur les lieux de travail décident de la grève reconductible.
L’alternative à la loi travail ? : c’est un code du travail qui retrouve sa fonction de protection du monde du travail face à la pression patronale, c’est la réduction massive du temps de travail à 32h par semaine, sans baisse de salaire et avec embauches correspondantes : du temps pour vivre, du travail pour toutes et tous, dans la continuité de l’histoire du mouvement ouvrier.
Arthur Leduc y croit fermement: « Reprenons confiance et espoir, toutes et tous ensemble, debout, nous pouvons gagner ! ».