Un collectif 06 « STOP TAFTA »* a vu le jour dans le département. Sa porte-parole Michèle Muratore ( ATTAC) l’a présenté lors d’un point-presse et expliqué sa raison d’être et sa future activité.
Crée sur la base du collectif national, les associations qui le composent appellent les citoyens à les rejoindre dans ce « combat » en opposition aux futur bilatéraux entre l’Union Européenne et les Etats-Unis et le Canada (dont on parle moins mais qui pourra servir de poisson pilote pour l’autre) qui devraient faire tomber les dernières barrières douanières (surtout présentes en agriculture) et les nomes de régulation des marchés des services et investissements.
A leur dire, ces accords de « libéralisation » des marchés favoriseraient le capital et les grandes multinationales.
Le but du collectif est l’information des citoyens et la mobilisation pour « peser » sur la conduite des négociations alors que les lobbies industrielles et financières sont en pleine action pour orienter les contenus de l’accord à leur faveur.
Une pétition européenne est envisagée pour donner un poids politique aux actions de ces mouvements ( il en existent 44 dans les pays européens).
Les premiers signataires dans les Alpes-Maritimes sont les Artisans du Monde, Attac, Evaleco, Générations futures, Conféderation Paysanne, LDH, CGT, FSU et bien d’autres comme le PCF, Maintenant la Gauche, MJS, Nouvelle Donne, NPA, PG.
Des actions seront organisées en octobre dans la région des Alpes-Maritimes afin de manifester contre le TAFTA: une conférence-débat le 1er à 18h30 à la Maison des associations place Garibaldi à Nice alors que le 11 est prévue une journée d’action européenne décentralisée ( à Nice ?).
par Mounir Khamouri
