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22 novembre 2024

Les niçois fêtent Giuseppe Garibaldi à Paris

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garibaldi-paris.jpg À l’extrémité de l’immense boulevard Garibaldi, à Paris, dans le XVe arrondissement, se situe un petit square ombragé qui abrite une très belle statue du Général Garibaldi élevée en 1907 par une souscription à laquelle participèrent de nombreux niçois.

Toute la représentation républicaine s’était donnée rendez-vous ce mardi 4 juillet pour célébrer, pour la première fois à Paris, l’anniversaire de la naissance du héros des deux mondes : M. Philippe Goujon, Sénateur de Paris, M. René Galy-Dejean, Député-maire du XVe arrondissement, M. Rudy Salles, député des Alpes-Maritimes, M. Jean-Pierre Mangiapan, Conseiller régional P.A.C.A., Conseiller général des Alpes-Maritimes et Président du Comité du Bicentenaire de Garibaldi, M. Cédric Cirasa, Conseiller municipal et représentant le Maire de Nice.

Mais les autres participants à cette manifestation furent remarqués. Les principaux membres du Comité du Bicentenaire qui venait de Nice, le groupe « Nissa la Bella » et la «Ciamada Nissarda», tous en costume niçois, les membres du Mesclun, l’association des Niçois de Paris, les porte-drapeaux des ligues garibaldiennes en chemise rouge, et surtout les descendants du général, venus de Rome et de Bordeaux, ses arrières petites filles Anita Garibaldi et son fils, et Anita Garibaldi-Jallet.

Dans un très beau discours, Monsieur Galy-Dejean évoqua le héros romantique et surtout le Général qui vint, tandis que Paris était sous la menace des armées prussiennes, défendre la France, en obtenant la seule victoire de la guerre de 1870, la bataille de Dijon. Il insista sur le rôle qu’avait eu pour notre pays ce héros, ardent défenseur de la démocratie.

garibaldi-paris-2.jpg Jean-Pierre Mangiapan évoqua alors le parcours du héros. Il rappela que Garibaldi, né à Nice, était français de naissance, et que toute sa vie, bien qu’étant l’un des piliers de l’indépendance de l’Italie, il vint, lui et ses descendants au secours de notre pays chaque fois que le danger nous menaçait. C’est à ce titre qu’il fut élu quatre fois député français, de Nice, Paris, Dijon et Alger.

Un médaillon de bronze, sur le socle de la statue évoque la mémoire de deux de ses enfants, Bruno et Costante, morts pour la France lors de la Grande-Guerre. En outre le quatre juillet 1946, son petit-fils, Santé, décéda, suite à sa déportation au camp de Dachau, pour fait de résistance.
Jean-Pierre Mangiapan évoqua alors le rôle précurseur de Joseph Garibaldi vis-à-vis de la construction européenne.

garibaldi-paris-3.jpg Après que les niçois de Paris eurent déposé une gerbe au pied du monument, Monsieur Galy-Dejean et Jean-Pierre Mangiapan déposèrent un coussin d’œillets rouges « Garibaldi » confectionné le matin même à Nice. À ce moment-là, Jean-Pierre Mangiapan prit la main d’un petit monsieur, présent à la manifestation, qui est l’un des niçois les plus célèbres au monde, Francis Lay, le compositeur de musique de film (qui aurait oublié « Un homme et une femme » ?). Monsieur Galy-Dejean demanda une minute de silence, puis une trompette interpréta « La Marseillaise », et les assistants à la manifestation se mirent alors à chanter Nissa la Bella.

L’émotion était à son comble, les larmes perlaient dans les yeux du public, mais le sympathique apéritif qu’offrit la Mairie du XVe et les danses de nos groupes folkloriques recréèrent un coin de ciel bleu et de fraîcheur dans la chaleur étouffante de cet été parisien.

Christian Gallo
Photos : Zulaan
©Le Ficanas®

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