Vente à la ferme, marchés, magasins de producteurs, AMAP, systèmes de paniers, vente en ligne, restauration collective, circuits courts à vocation solidaire… Ces dernières années, des expériences de plus en plus innovantes ont été lancées pour favoriser les circuits courts* en agriculture biologique. Avec un double objectif : faciliter l’accessibilité géographique et économique des produits bio.
Du 20 au 28 septembre, les groupements de producteurs bio du réseau FNAB (Fédération nationale de l’agriculture biologique) vous donnent à voir la diversité de ces circuits à travers une campagne baptisée « Manger Bio et local, c’est l’idéal »
L’occasion de redécouvrir les multiples atouts du bio… et de lutter contre les idées reçues. « Manger bio, c’est trop cher ? Le bio, ça vient de loin… je préfère
le local ! Quelle garantie apporte le label bio ? ».
Bio et local sont ainsi souvent mis dos à dos. Pourtant, ils ne s’opposent pas : bien au contraire, ils se complètent.
La consommation de denrées alimentaires produites localement réduit le nombre d’intermédiaires, diminue les transports polluants et contribue activement à renforcer la vitalité économique de nos territoires en créant plus d’emploi que l’agriculture
conventionnelle.
Et c’est aujourd’hui facile, car les circuits courts* qui proposent des produits bio ne cessent de se développer. Ils sont aujourd’hui accessibles et diversifiés: vente à la ferme, marchés, magasins de producteurs, AMAP, systèmes de paniers, vente en
ligne, restauration collective…
En 2010, plus de 966 000 personnes travaillent de manière régulière dans les exploitations agricoles de France métropolitaine, à temps plein ou partiel.
Le nombre de ces actifs permanents a baissé de 26 % en dix ans, et de 52 % en vingt ans.
La baisse est équivalente à celle du nombre d’exploitation (données Agreste).
Dans les dix prochaines années, l’arrêt d’activité devrait concerner la génération la plus représentée dans le monde agricole. Enfin, 200 fermes disparaissent en moyenne par semaine en France…
L’agriculture biologique est le mode de production agricole le plus contrôlé en France. Le logo « eurofeuille » obligatoire depuis 2010 dans tous les pays de l’Union Européenne permet une lisibilité au niveau européen et garantit aux consommateurs un contrôle de conformité au cahier des charges au moins une fois par an.
Le sigle français AB (Agriculture biologique), ainsi que d’autres sigles de certification privés peuvent être apposés en complément.