Avec plus de 43 000 nouveaux cas et plus de 17 000 décès chaque année, le cancer colorectal représente, par sa fréquence, la 2ème cause de décès par cancer chez l’homme et la 3e chez la femme. Détecté à un stade précoce, les cancers colorectaux peuvent être guéris dans 9 cas sur 10…
A l’approche de Mars bleu – mois de sensibilisation pour le dépistage des cancers colorectaux – la Ligue contre le cancer alerte sur les retards de diagnostics. L’association insiste par ailleurs sur l’importance du dépistage, notamment pour le cancer du côlon : simple et indolore, le test peut sauver des vies !
« La prévention et la détection des cancers colorectaux s’inscrit pleinement dans cet enjeu de santé publique. Si nous ne nous y attelons pas dès maintenant, les conséquences de ces retards se manifesteront dans les années à venir, quand il sera vraiment trop tard. » déclare le professeur Axel Kahn, Président de la Ligue contre le cancer
A partir de 50 ans : la nécessité du dépistage pour sauver des vies !
Tous les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans sont invités, tous les 2 ans, à réaliser un test immunologique, à domicile, par une lettre de l’Assurance maladie. Ce test, simple et indolore, est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Son bénéfice est double : en détectant suffisamment tôt la détection de lésions (polypes) qui risquent de devenir cancéreuses, il permet de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer.
Avant 50 ans : la prévention
Le mode de vie influe également sur le risque de cancer colorectal. Le surpoids, une alimentation riche en graisses animales, la consommation d’alcool et de tabac, le manque d’activité physique et la consommation importante de viande rouge sont des facteurs de risque importants. Le diabète de type 2 et le manque d’exposition au soleil pourraient également avoir un impact.