Il y a quinze jours la pluie qui accompagnait la manifestation des étudiants de médecine qui protestaient contre la reforme de la première année de leur cursus qui prévoit un « numero clausus » pour passer en deuxième année.* Hier, c’était encore la pluie… Faut-il voir dans cette morosité un signe indien ?
Soutenus par quelques parents, les quelques dizaines de manifestants avaient pour but de mettre la pression pour que l’Université augmente les places disponibles.
Puisque les doublant de l’année précédente sont encore présents, et s’apprêtent à truster plus de la moitié des places (110 sur les 200 disponibles), les « primant » n’auront doit qu’à 9O places.
La question est délicate puisque, quelle que soit la spécialité choisie, médecine générale, sage femme ou kinésithérapeute, une première année de médecine est nécessaire. Et le nombre de places limitées aura comme effet de sortir de la filière une bonne des étudiants qui devront basculer dans d’autres filières.
Une pétition a été lancée en début d’année. Elle a récoltée pour l’instant plus de 1 700 signatures. Pas exactement la « voix du peuple »… plutôt un gazouillement !