Le groupe jihadiste algérien Jund Al-Khilafa (« Les soldats du califat »), a diffusé, ce mercredi 24 septembre, une vidéo montrant la tête de l’otage Hervé Gourdel après sa décapitation. Dans une déclaration en marge du sommet de l’ONU à New York, François Hollande a confirmé qu’Hervé Gourdel avait été « assassiné lâchement, cruellement ».
Les ravisseurs, membres d’un groupe qui soutient l’organisation Etat islamique (EI), avaient menacé, lundi, de tuer leur otage si la France ne renonçait pas sous 24 heures à ses frappes aériennes en Irak.
Le pire attendu s’est donc produit et rien ne peut justifier cet acte affreux et injustifié.
A la mémoire de Hervé Gourdel, nous pouvons seulement prononcer comme épitaphe les paroles : « Mors, virtus te sola daret » (mort, tu es la récompense de la vertu) – Pharsale de M.A. Lucain , poète romain.
L’indignité de cette barbarie doit appeler à la vigilance démocratique, au rassemblement et à l’unité nationale.
Il faut éviter toute instrumentalisation politicienne, toute lecture confessionnelle parce que le véritable objectif des extrémistes est celui de mettre l’opinion publique contre les musulmans binationaux ou vivant dans les pays occidentaux et, ainsi, tenter d’y créer le chaos.
Nombreuses ont été les réactions des institutions et partis politiques parvenues dès l’annonce de ce crime : On citera celles de Christian Estrosi ( Mairie de Nice et Métropole Coté Azur) , Eric Ciotti ( Conseil général des A-M) , Dominique Estrosi-Sassone ( future sénatrice) , Patrick Allemand ( PS 06) , Cécile Dumas ( PCF 06) et Jacques Victor ( Président du groupe PCF au CG 06).
Côté associatif, Philippe Vardon ( Nissa rebela) a appelé les autorités politiques à la réaction.
Le maire de Nice a annoncé qu’un hommage à Hervé Gourdel aurait lieu très prochainement et a demandé au Président de la République de proclamer un jour de deuil national.
