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21 novembre 2024

Water-polo : Entretien avec l’entraîneur tricolore, Florian Bruzzo

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bruzzo.jpg Victorieuse 20-8 contre Malte, l’Equipe de France de water-polo a parfaitement négocié son match aller qualificatif pour l’Euro 2014. Avant le match retour le 1er mars, les Français sont en stage à la piscine de Nice. L’occasion de s’entretenir avec l’entraîneur Florian Bruzzo.


Vous avez bien abordé le match aller. Vous êtes satisfait ?

Oui, il y a de la satisfaction. Ce n’est jamais évident comme match. Ca fait plusieurs fois qu’on échouait dans nos tours de qualification et après une première mi-temps mi-figue, mi-raisin, on a bien géré. Et ça reste très positif.

Avec cette large victoire, vous vous évitez peut-être un match piège.

Non, ça reste un match piège. Déjà, par l’horaire. On va jouer à 12h30 alors qu’on a l’habitude de jouer à 20h. Ensuite, par les conditions. On va évoluer dans un bassin extérieur et les conditions vont être vraiment différentes. Ce n’est pas le top. Ça reste un déplacement très dur et aucun relâchement ne sera permis.

Comment vit le groupe après cette victoire ?

Le groupe est bien. Ce genre de stage soude un groupe qui l’est déjà. C’est parfois un peu long de vivre tout le temps ensemble mais les joueurs sont de la même génération et c’est important pour travailler. Il y a des qualités, des défauts et avec des joueurs qui évoluent dans six clubs différents. Il faut qu’on fasse tous la même chose, qu’on tire tous dans le même sens.

L’état de forme des joueurs ?

Il y a toujours des petits bobos, une arcade touchée, un doigt, un pouce mais il y a rien de bien grave.

Vous êtes quasiment à l’Euro. Quel va être l’objectif ?

On n’est pas encore à l’Euro même si on est en bonne position pour se qualifier. Après si on venait à se qualifier, on montrera un maximum d’ambition. On jouera chaque match pour le gagner. On est conscient de nos forces et de nos faiblesses.

Avec cinq joueurs, Nice est bien représenté.

Ce sont des bons joueurs, c’est pour ça qu’ils sont là (sourire). Ils sont jeunes et ont la chance de travailler dans un bon club avec des bonnes structures. Ils sont bien placés en championnat et on a des très bonnes relations avec le club. Tout cela est très positif.

Pour parler du water-polo en général, quel est l’état de ce sport en France ?

On aimerait forcément être un peu plus reconnu, avoir plus de couverture médiatique. Mais pour ça, il nous faut des bons résultats. Le dernier championnat d’Europe remonte à 2001 et avant c’était en 1991. Il y a cette irrégularité… Après, c’est sûr qu’on ne peut pas reprocher aux gens de ne pas s’y intéresser. C’est à nous de briller.

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