Communément appelés goodies, les objets publicitaires sont présents partout lors d’événements, de salons professionnels et de campagnes marketing. Quelle que soit leur forme, ils sont conçus pour marquer durablement les esprits. Cependant, l’impératif de la transition écologique soulève des questions sur leur impact environnemental. La réglementation évolue et amène les entreprises à s’interroger sur l’avenir de ces objets publicitaires.
Les goodies traditionnels remis en question par la conscience environnementale
La lutte contre le plastique à usage unique et la surconsommation des ressources naturelles s’intensifie depuis plusieurs années. L’Ademe révèle que près de 60 % des objets publicitaires sont jetés peu après leur distribution. Face à ce constat alarmant, les autorités encadrent davantage leur production et leur distribution.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) a été adoptée en France en 2020. Elle illustre cette tendance en visant à réduire l’impact des déchets plastiques et à encourager des alternatives durables. Des mesures comme l’interdiction des pailles et des couverts en plastique ont été mises en place.
Les goodies traditionnels pourraient subir le même sort, surtout ceux en plastique non recyclable ou produits sans respect de l’environnement. Cependant, si votre entreprise en produit, pas de panique. Des alternatives écologiques que vous pouvez Voir sur ce site vous permettent d’anticiper. Pour éviter d’être surpris, il est préférable de se lancer dès maintenant dans une transition vers ces alternatives. Cela vous permet d’avoir une longueur d’avance sur les tendances à venir.
Durcissement des réglementations sur les objets publicitaires
Outre la loi AGEC, plusieurs réglementations européennes et locales pourraient impacter le marché des goodies. La Directive Européenne sur les plastiques à usage unique (SUP) interdit déjà certains produits et pourrait s’étendre à d’autres objets promotionnels. De même, les normes environnementales sur les produits importés obligeront bientôt les entreprises à justifier l’impact carbone et l’origine de leurs goodies. Cela pourrait rendre les importations de masse moins intéressantes.
Enfin, de nouvelles exigences imposeront aux entreprises d’intégrer des matériaux durables et de prouver leur engagement écologique. Ces exigences concernent notamment la recyclabilité et la traçabilité.
Face à ces évolutions, les acteurs du secteur doivent repenser leur stratégie et proposer des goodies plus responsables. Certaines entreprises comme Decathlon ou L’Oréal anticipent déjà ce changement. Elles réduisent leur distribution de goodies jetables et privilégient des alternatives plus responsables.
La nouvelle ère des goodies écoresponsables
Au lieu d’une interdiction pure et simple, une transition vers des objets publicitaires plus éthiques et écologiques est en cours. Cette transition passe premièrement par l’utilisation de matériaux durables et recyclés comme le bambou, le liège, le textile bio, ou le papier recyclé. Ces matériaux viennent en remplacement du plastique jetable. Aussi, la production locale (Made in France) est préconisée, car elle :
- réduit l’empreinte carbone ;
- soutient l’économie nationale ;
- garantit une qualité supérieure ;
- et assure le respect des normes sociales et environnementales.
Enfin, la conception d’objets utiles et durables privilégie des produits à valeur ajoutée pour le consommateur : gourdes réutilisables, carnets en papier recyclé, kits zéro déchet. Ceux-ci viennent en remplacement aux gadgets éphémères.