Dernières pensées d’un condamné à travers son journal et les souvenirs de sa fille Marie : un violent réquisitoire contre la peine de mort, d’après Victor Hugo.
Gilles Ikrelef et son équipe de la compagnie « Sur le chemin des collines » ont frappé fort […] Les spectateurs, élus et responsables varois des affaires culturelles, chacun a retenu son souffle […] La pièce était dense et la mise en scène ambitieuse. – Var Matin, 09/10/2006
Cela fait vingt ans que son père a été exécuté ! Mais «Elle» la petite Marie qu’est-elle devenue ? Elle avait 3 ans quand elle le vit pour la dernière fois… Cela fait vingt ans que, suite à cette exécution, « Sa grand-mère est morte, sa mère aussi… À moins qu’elle ne soit devenue folle … », comme nous le laisse entendre Victor Hugo, mais «Elle»… La petite Marie… Qu’est-elle devenue ?
«Peut-être aurais-je encore le temps d’écrire quelques pages pour elle, afin qu’elle les lise un jour, et qu’elle pleure dans 20ans pour aujourd’hui… Oui, il faut qu’elle sache par moi mon histoire…» nous dit le condamné par l’intermédiaire de la plume de Victor Hugo. À plusieurs reprise, celui-ci, en livrant ses dernières pensées, revient et s’inquiète du devenir de son enfant.
Le spectacle commence, Marie revient face à ce moment douloureux de son existence. Elle a aujourd’hui 23 ans et pour seul héritage une malle dont elle porte la clé autour de son cou depuis toujours. C’est le moment qu’elle a enfin choisi pour régler ses comptes avec son passé, son enfance perturbée, sa rébellion envers la société, son père, qui pour elle l’a abandonné… Dans la malle, plusieurs objets, dont le manuscrit de ses derniers instants, d’homme de condamné…
Production :
Compagnie Sur le Chemin des Collines
Texte de Victor Hugo
Adaptation et mise en scène : Gilles Ikrelef
Travail Chorégraphique : Anne Boyer
Avec Isis Eymery, Jean-François Bony, Gilles Ikrelef
Le 12 novembre à 2O heures