« Franchement, cet arrêté ne règle pas grand-chose. Ce n’est, ni plus ni moins, qu’un recadrage qui ne dit pas son nom »- commente Patrick Allemand, président du groupe municipal Un autre avenir pour Nice.
L’opposant de Christian Estrosi exprime une critique sévère à la décision du Maire de Nice de réglementer la présence des artistes de rue dans les espaces publics de la cité.
Pour lui , « les sites autorisés appellent déjà un commentaire. Sans surprise, les places de Nice sont les premières bénéficiaires. Il y a six places à Masséna, trois à Magenta, trois à Grimaldi (rarement les artistes de rue s’y produisent), les places Rossetti, Charles Félix et Pierre Gautier disposent chacune de quatre places (on se demande bien d’ailleurs où mettre quatre emplacement d’artistes de rue place Rossetti alors que les tables des glaciers et limonadiers occupent quasiment tout l’espace). Certaines ne seront jamais exploitées tout simplement parce que peu de monde y passe, c’est notamment le cas de la place de l’armée du Rhin.
A contrario, il est tout de même invraisemblable que le quai des États-Unis et la Promenade des Anglais ne soient pas ouverts aux artistes de rue alors que c’est là, notamment en soirée, que se concentrent les flux touristiques. Par ailleurs, à quoi cela sert-il d’offrir huit emplacements place Garibaldi s’il y a interdiction pour les artistes de rue de faire appel à une sonorisation amplifiée ou électrifiée.
Enfin, l’heure limite fixée à 22 heures en été est impossible à tenir pour une ville touristique comme Nice ».