Avec méthode et application, les Niçoises ont su corriger les erreurs qui leur avaient coûté si cher (comme récemment à Villeneuve d’Ascq) pour faire la nette démonstration de leurs qualités face à leur public.
Un 8-12 à la 5e minute montrait la solidité du secteur intérieur tarbais (bien appuyé sur Ana Cata-Chitiga) et l’efficacité de sa zone mais Nice resserrait sa défense, n’accordant que 3 points dans les 5 minutes suivantes aux visiteuses pour faire jeu égal, 15-15 à la fin du 1er quart. Et surtout en gagnant d’entrée de jeu la bataille du rebond dans le sillage de Jeanne Senghor et Krysten Boogaard. C’est Jeanne Senghor encore qui montrait la voie avec une belle série de 6 points d’affilée pour installer Nice devant (26-23). Si Tarbes revenait à égalité (30-30, 28e) c’est Nice qui allait imposer son jeu et son rythme à ce match.
Après un 35-32 avant les vestiaires (et déja 12 points pour Senghor), Nice reprenait le pied au plancher et infligeait un 10-0 sans appel aux Tarbaises (45-32 ! Un tir primé de Stéphanie Dubois portait l’écart à plus 16, 52-36 à la 28e minute.
Quelques erreurs défensives et un jeu plus physique des Tarbaises permettaient à celles-ci de revenir à 9 points, 55-46. Mais l’adresse extérieure des Niçoises (avec Merike Anderson en particulier) faisait la différence pour maintenir Nice à l’abri, 62-48 soit plus 14 à 6 minutes de la sonnerie finale.
Après celle de Barbara Cousin c’est Aminata Konaté qui assurait la mène de fin de match pour finir sur l’écart maximum de 17 points, 57-74. Une victoire amplement méritée donc qui augure bien de l’avenir pour Olga Tarasenko et ses troupes. «
