La question est toujours la même : que faire de ces nomades dont personne en veut ?
Il est vrai que cette population est loin d’être le voisin idéal. Puis, les nomades ne votent pas, au contraire des citoyens qui se plaignent – souvent non sans raison- de leur présence.
Encore une fois, entre les principes de la loi – qui protèle la liberté de ces personnes de vivre comme ils le veulent en pleine liberté- et la réalité , il y la le fossé que tou le monde, faute de solutions, essaye de ne pas voir.
La Maire de Nice a émis un communiqué à ce sujet:
« Je suis saisi chaque jour de dizaines de plaintes de riverains effondrés face aux situations qui s’installent durablement à proximité de leur résidence : squats, installations sauvages de camping cars, de campements qui créent des dépôts sauvages, des immondices, des occupations illicites… Ces situations génèrent des nuisances et de sérieux problèmes en termes de salubrité et d’hygiène publiques qui perdurent. Malgré l’action quotidienne de la police municipale, force est de constater que mes pouvoirs sont limités pour agir face à ces situations.
Je rappelle que le maintien sur le territoire Français d’une personne, même d’un citoyen Européen, nécessite la possession de ressources financières suffisantes pour ne pas devenir une charge déraisonnable pour notre système de protection sociale. Or les conditions de vie, la commission d’actes délictueux de soustractions, sont autant d’éléments de nature à constater cette absence de ressources.
C’est la raison pour laquelle j’ai sollicité en début de semaine le Préfet des Alpes-Maritimes et le Procureur de la République afin que nous puissions organiser une réunion afin de mettre en place un plan d’actions sur ce territoire.
Et c’est dans ce contexte que ce matin, la police municipale est intervenue auprès d’une famille qui vit à l’arrière d’une fourgonnette à 9 personnes, avec 7 enfants âgés de 9 mois à 12 ans ! Et malgré la présence d’immondices et d’une bouteille de gaz, le délaissement n’a pas été reconnu. Ces situations sont humainement intolérables, et je ne les accepterai pas à Nice. Il faut agir sans tarder. »