Vendredi 30 mars 2012 à 18H30 à la Maison de l’Environnement
31 av. Castellane – Nice
Les astronomes ont été les premiers à constater la disparition des étoiles. Chaque année, les amateurs sont obligés de parcourir de plus en plus de kilomètres pour pouvoir découvrir la voûte céleste. Les professionnels, quant à eux, sont obligés de développer des stratégies alternatives pour éviter que la disparition de la nuit ne les mette au chômage technique.
Dès les années 1990, les astronomes ont tiré la sonnette d’alarme pour protéger la nuit, ce patrimoine de l’humanité « premier livre des Hommes ». Pris au départ, pour de doux rêveurs farfelus, les astronomes ont été rejoints par d’autres spécialistes qui nuit après nuit démontrent que l’aspect astronomique n’est que la partie émergée de la pollution lumineuse. Biodiversité, économie d’énergie, réchauffement climatique, mauvais usage des finances publiques, santé humaine, sécurité… ces différents aspects démontrent bien que la pollution lumineuse est une problématique incontournable du développement durable. Il est dont urgent de mieux gérer la lumière.
Vendredi prochain, Florent Bailleul, membre de l’association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne, vous propose une conférence dans laquelle il abordera l’impact négatif de l’éclairage sur les insectes, la bonne gestion de l’éclairage publique ou encore l’amélioration des bâtiments collectifs par isolation thermique et phonique, installations solaires…