Cette semaine, la France célèbre les 30 ans de l’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République et, comme toujours dans notre pays à la mémoire courte, on tisse des louanges fleuries (de roses ?) à sa mémoire et l’on passe sous silence le bilan désastreux du personnage.
Que faut-il retenir de feu Mitterrand ?
La liste est longue et il faut nous rappeler :
De son travail au sein de la Légion des combattants et des volontaires de la révolution nationale en 1942, sous le régime de Vichy,
De la remise de la Francisque par le Maréchal Pétain en 1943,
De son indéfectible amitié pour René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy,
Du faux attentat de l’Observatoire en 1959, organisé pour relancer sa popularité,
Du financement occulte du PS (l’affaire URBA),
De l’affaire des Irlandais de Vincennes en 1982,
Des milliers d’écoutes téléphoniques installées pour espionner les personnalités françaises,
Des nombreuses morts suspectes et des suicides de ses « amis » (Pierre Bérégovoy notamment),
De l’explosion du navire Rainbow Warrior de Greenpeace,
Du scandale du sang contaminé,
De l’affaire de la société Générale,
De ses amitiés pour le moins sulfureuses : Roger-Patrice Pelat, le camarade de stalag devenu milliardaire ; Bernard Tapie, le racheteur-liquidateur d’entreprises, propulsé ministre et défendu bec et ongles jusqu’au seuil de la prison ; Roland Dumas, cerné par les scandales et qu’il nommera, in extremis, président du Conseil constitutionnel, c’est-à-dire premier juge de l’État,
De son mensonge sur sa maladie (le cancer présidentiel découvert en 1981 mais reconnu seulement en 1992, après qu’eurent été traités de menteurs ceux-là mêmes qui dénonçaient le mensonge !),
De son utilisation très large des facilités de la République (fonds secrets, hélicoptères),
De son acharnement contre le journaliste Jean-Edern Hallier, coupable d’avoir proclamé, dès le début des années quatre-vingt, l’existence d’une famille présidentielle entretenue et protégée aux frais de l’État,
De son instrumentalisation du Front National, qu’il aidera à grandir et à se développer afin d’affaiblir la droite républicaine,
De la nomination de son fils Jean-Christophe au poste conseiller pour les Affaires africaines au cabinet présidentiel, où très vite il fut affublé du sobriquet de « Papamadi »,
De sa vision de l’avenir pour le moins influencée par ses consultations auprès de l’astrologue Elisabeth Tessier,
De son refus de soutenir Boris Eltsine, après que celui-ci ait empêché le Putsch de Moscou fomenté par les tenants de la ligne « dure » du PC Soviétique,
De la montée du chômage et de l’insécurité tout au long des années 1980….
Voila bien le bilan réel du mitterrandisme.
Les Français pensaient avoir élu un Président qui allait « changer la vie”, mais la réalité fut qu’il engagea le pays sur la voie des déficits, de l’endettement et de l’accentuation de la corruption des mœurs politiques.
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