L’association dénonce que deux jeunes exilés, H., bangladais, et S., malien, ont été mis dehors du foyer (où ils étaient mis à l’abri, le jour même, en pleine crise sanitaire du Covid-19) par l’ASE et ce à l’encontre de toutes les règles de confinement et de limitation des déplacements fixées par l’Etat.
L’association étudie les possibilités de recours au tribunal concernant ces deux jeunes afin qu’ils obtiennent la protection de l’enfance jusqu’à leur majorité si celle-ci est établie, ainsi que le bien-fondé d’éventuelles demandes d’asile. Dans 29 cas en deux ans, l’autorité judiciaire a reconnu le droit à l’assistance de ces réfugiés.
Pour son président David Nakache : « Cependant, qu’il s’agisse de mineurs ou de jeunes majeurs, le fait de mettre à la rue deux jeunes exilés étant vraisemblablement passés par l’Italie il y a deux mois, est totalement inconsidéré et irresponsable tant pour la santé de ces jeunes et que pour la santé publique. »
Dans la soirée, le Conseil Départemental a répliqué niant le fait que les deux jeunes sont de mineurs. Dans le cas de leur majorité ce serait à l’Etat de s’en faire charge.