Au Théâtre de Grasse, les vendredi 9 et samedi 10 décembre 2011 à 20h30, ce monstre marin synonyme de Chaos nous rend visite sur des airs de « Fin de partie ».
Méditation universelle portée par une création sonore originale et une écriture chorégraphique tendue à l’extrême, nerveuse, théâtralisée parfois, pour dire le sentiment d’urgence, Léviathan met en scène des êtres issus d’une société imaginaire, intemporelle et vouée à disparaître, et qui jettent un dernier regard sur ce qui les entoure: regard tout à tour amusé, distant, interrogatif, cynique, curieux, inquiet, plein de tendresse, ou de colère, religieux, incrédule.
Éric Oberdorff s’inspire du chef-d’oeuvre d’Herman Melville, « Moby Dick », pour travailler sur sa symbolique, ses dimensions humanistes, spirituelles, et se nourrit de la spiritualité japonaise – le shintô -. Il compose Léviathan sous forme d’allégorie et de fable, dans une installation de couvertures de survies et de pain de glace dont la fonte accompagne le temps de la pièce…