« Vendredi dernier, Christian Estrosi a remis les insignes de l’Ordre national du
mérite à Boubekeur Bekri, représentant du Conseil régional du culte
musulman dans les Alpes-Maritimes.
Cette cérémonie a été l’occasion de propos surréalistes rapportés
par la presse locale.
Christian Estrosi a ainsi réaffirmé, encore et toujours, son soutien à
la construction d’une grande mosquée en déclarant que « les musulmans
doivent prier dans des lieux de culte dignes et appropriés », avant de
jouer les durs en affirmant qu’il « n’est pas acceptable de
transformer la rue en lieu de culte ».
Pourtant jeudi dernier, nous révélions (images à l’appui !) qu’à
Nice, en plein centre ville, la rue de Suisse était régulièrement
bloquée par des musulmans s’installant dans la rue pour prier. Grâce à
des contacts établis avec des habitants du quartier nous ayant apporté
leur témoignage, nous sommes aujourd’hui en mesure d’affirmer que
Messieurs Estrosi et Kandel ont été alertés de cette situation depuis
des mois. Certains riverains ont même été reçus en mairie. Pourtant,
Christian Estrosi qui prétend vouloir lutter contre ces pratiques n’a
rien fait pour mettre fin à cette situation inacceptable et parfaitement
illégale.
De son côté, Boubakeur Bekri a lui affirmé « l’importance de doter la
cinquième ville de France d’un lieu de culte ». M. Bekri se moque de
ses auditeurs, car il sait très bien qu’à Nice existent déjà
plusieurs « lieux de culte » musulmans, qu’il s’agisse de salles de
prière ou de mosquées. Nous pouvons notamment évoquer la plus
significative d’entre-elles : la mosquée Ar-Rahma de l’Ariane, et ses
800 places !
En réalité ce que réclame Boubakeur Bekri, ce que réclament les
instances musulmanes, c’est une grande mosquée, symbole de
l’implantation durable et définitive de l’islam dans notre ville.
Peut-être rêvent-ils aussi d’une mosquée avec un beau minaret de 25
mètres comme celui que la maire de Marseille (l’UMP Gaudin) leur a
octroyé ?
Quand Christian Estrosi prétend lutter contre les prières musulmanes dans
les rues alors qu’il laisse celles-ci se dérouler dans ses rues depuis
des mois, quand Boubakeur Bekri réclame un lieu de culte alors que
plusieurs existent déjà ; ils choisissent délibérément le mensonge.
Face à eux nous affirmons la vérité des faits. Quand cette vérité
sera-t-elle relayée dans nos médias ? »