Avec 51 % des suffrages exprimés, le socialiste François Hollande a
donc été élu Président de la République par les « Français ».
Guillemets nécessaires car ce ne sont en réalité que 32 % des Français
en âge de voter qui se sont portés sur sa candidature. Guillemets
nécessaires aussi, car comme lors du 1er tour de cette élection, le vote
ethnique s’est exprimé largement en faveur de François Hollande. Dans
son programme, comme à travers son électorat, celui-ci était bien le
candidat des immigrés. Les drapeaux agités Place de la Bastille
laisseront un souvenir amer à tous, y compris à de nombreux électeurs de François Hollande…
François Hollande a été élu avec la complicité passive de l’UMP et de
Nicolas Sarkozy, uniquement grâce à la déception énorme causée par le
Président sortant, dans une France qui n’est pourtant pas acquise à ses
idées ou son projet. Hier soir, comme nous, de très nombreux Français
avaient toute légitimité pour dire clairement « Hollande n’est pas mon
Président ! ».
Ils seront bientôt rejoints par beaucoup d’autres, une fois la joie
d’avoir chassé Sarkozy passée, en voyant le programme socialiste se
concrétiser.
Bien sûr, le Pays Niçois résiste à cette fièvre rose. Plus que jamais,
plus ici qu’ailleurs, la question du rassemblement d’une vraie droite
enracinée, en rupture avec le mondialisme, s’impose. On ne peut
s’empêcher aussi de penser que nous aurions tout à gagner à accroitre
notre autonomie politique, dé décision comme de gestion.
François Hollande ne résoudra aucun problème sur le plan économique et social. Alors il tentera de contenter son électorat sur le plan
sociétal, et nous savons déjà que la régularisation des clandestins, le
droit de vote accordé aux étrangers extra-Européens, ou encore l’accès
au mariage et à l’adoption par les couples homosexuels seront parmi les
premières réformes que la nouvelle majorité mettra en route.
Et nous serons là pour nous y opposer, pour faire entendre la voix de
ces 68% de Français qui n’ont pas voté pour François Hollande.