Ce samedi 19 mai 2012 de 18h à 23h à l’occasion de la Nuit des Muséées
Transmise dans sa forme la plus pure depuis les maîtres du passé, la musique persane est maintenue vivante grâce aux grands musiciens d’aujourd’hui qui en ont recueilli le précieux héritage et en assurent la continuité et l’évolution.
Cette musique savante, aux origines lointaines, s’édifie sur un système modal particulièrement raffiné. L’improvisation tient une place éminente, mais dans le cadre de règles strictes, et improviser en sachant respecter l’esprit du mode révèle l’authentique musicien. Liée à la poésie mystique, la musique persane est à la fois ardente et méditative avec des élans joyeux.
– Les interprètes
Arash Mohafez
Né à Téhéran, Arash Mohafez a commencé l’apprentissage du Santour (Cithare à cordes frappées) à 11 ans, puis pendant huit ans, il a suivi les masters class de maître Madjid Kiani, une référence incontournable pour le style ancien. Il enseigne le Santour depuis une dizaine d’années et a donné des concerts en Europe et en Asie. Son style, imprégné de classicisme, intègre aussi avec élégance les apports nouveaux qui ont fait évoluer cet instrument.
Zia Mirabdolbaghi
Se distingue des virtuoses de la percussion Zarb (tambour calice) et Daf (tambour lunaire) par sa rigueur dans l’accompagnement, sa fine perception des subtilités des pièces rythmiques et sa vaste culture musicale. Représentant de l’école ancienne, il a accompagné les meilleurs musiciens persans. Parallèlement à ses activités de concertistes, il dirige le département des musiques extra européennes au Conservatoire à rayonnement régional de Nice.