Situé au coeur de la vieille ville, unique théâtre municipal, il porte le nom de celui qui fut à l’origine de la diffusion des arts vivants et au maintien de la tradition de la langue « nissarte », perpétuée par son petit-fils Jean-Luc.
Un complexe complet distribué en trois salles, celle traditionnelle de 250 places, complétée au fil des années par une de 100m2 pour les compagnies locales amateurs et un salon intimiste de 30m2 pour les lectures et les stages.
Le tout avec le souci d’accomplir sa mission de diffuseur de culture, n’ayant cure de lier tradition et modernité.
Tâche qui n’est pas facile ma qui est essentielle, si on veut maintenir la tradition mais intéresser aussi un public nouveau.
La programmation de cette année est riche et variée et mélange à la fois, des artistes professionnels et la production de compagnies d’amateurs. La saison sera inaugurée ces vendredi 12 et samedi 13 par le spectacle de Jean-Félix Lalanne : » En voie de guérison ».
En plus d’une saison importante, 140 seront les soirées programmées par Jean-Pierre Ballay (le directeur artistique) , le Théâtre accueille également des festivals.
Autour de la Fête de la femme, le festival » Femmes en scène » est suffisamment évocateur pour n’avoir besoin de précision. Il sera suivi dans la même période, par le festival de clowns de théâtre » L’Uzine à Gag ».
Pour le théâtre amateur, ce sera « FESTHEA » en avril alors qu’en automne ce sera le festival d’humour niçois avec » Les fourrés de rire » .
L’activité en faveur des jeunes scolaires est un autre chapitre non moins intéressant avec plus de 2 000 élèves sont accueillis tous les ans.
Le rêveur humaniste qu’était Francis Gag doit se dire que son travail se perpétue correctement et que rien ne sert l’éclairage quand on est dans la lumière.