Nice Premium : Sandrine Aubertin, Racontez-nous l’aventure Atlantéa 2013, Du sphinx à l’Atlantide ?
Sandrine Aubertin : C’est l’histoire d’un chercheur passionné par les civilisations perdues qui tombent sur les révélations d’Edgard Cayce (médium américain très réputé) et qui fait un rapprochement entre l’Atlantide et l’Egypte. Il paraît que sous le Sphinx se cache une salle qui détiendrait les secrets des Atlantes. Il décide alors d’élucider le secret et découvre la véritable histoire de l’Atlantide, nos réelles origines, et surtout pourquoi ce peuple est allé jusqu’à sa propre destruction. La phrase phare du projet » à trop jouer avec la nature celle-ci finira par se rebeller » s’explique au fur et à mesure qu’Eluan perce le secret des Atlantes et trace un fil conducteur qui met en exergue des thématiques comme le développement durable.
NP : Petite particularité, la majorité des artistes provient de la région niçoise, n’est ce pas ?
Sandrine Aubertin : Oui complétement. Pour citer les Niçois tout d’abord : Les interprètes : Céline Mellano, Julien Zaïna et Elodie Klauder. Les Danseurs : Célia Gullino, Mickaël Guyomard, Mégan Giatti et Mélanie Medved. Le photographe Richard Zanca est aussi Niçois. Notre marraine Nathalie Battistelli. Mon associé dans le label C Du Lourd, Laurent Zedda également. La présidente de l’association loi 1901 à but non-lucratif Sandrine Bongiovanni est aussi un cru Niçois. La chorégraphe, Laurence Filippi. On peut surtout dire que c’est une comédie à 99% du Sud de la France. Je suis moi-même Varoise, tout comme mon autre associée Nathalie Balbo. Le compositeur est Montilien. Mathilde Chardon, interprète, est Montilienne également. Nous avons Mateo Fernandez, Belge, qui vient de s’exiler sur Aix en Provence. Il ne reste plus que Joffrey Boulanger sur Amiens…mais je pense qu’il ne tardera pas à nous rejoindre dans le sud. On a la chance d’avoir une belle région et le but c’est de démontrer aussi que l’on peut réussir ailleurs qu’à Paris. Avec le label C Du Lourd, nous aimerions pouvoir faire vivre la musique autrement.
NP : Quel a été votre programme jusqu’alors et à quand un passage sur une scène niçoise ?
Sandrine Aubertin : En octobre 2009, nous avons sortie l’album noir d’Atlantéa 2013, et nous avons fait un showcase de présentation à la Gaude au restaurant « le cigalon ». L’album a eu un bon accueil. Nous avons ensuite monté le label C Du Lourd dans la foulée. Nous avons eu l’envie de sortir un album plus travaillé et nous sommes repassés en Studio sur Toulon. L’album Blanc vient tout juste de naître. Nous avons fait une première scène de présentation de l’album blanc le 10 avril 2010 à Savines-le-Lac. Puis le 1er mai, nous avons fait salle comble à Peillon avec un accueil très chaleureux du premier adjoint Guy Anelli. Nous sommes en pourparlers pour d’autres scènes aux alentours de Nice et sur Nice même. Nous présenterons lors de l’open de tennis de Nice le 21 mai 2010, 4 ou 5 titres de l’album blanc d’Atlantéa 2013 sorti le 10 avril 2010. Le projet commence à prendre de l’ampleur et les Niçois nous y aident bien.
NP : Comment est né ce projet et quelles ont été les étapes importantes pour arriver sur scène ?
Sandrine Aubertin : Cette aventure a commencé en 2005. Passionnée par les civilisations perdues, j’ai eu l’idée d’écrire une comédie musicale relatant l’histoire de l’Atlantide. J’ai écrit le livret de 32 textes en 2 mois. Je l’ai soumis à plusieurs compositeurs, jusqu’à ce que je rencontre Eric Miller (compositeur/arrangeur) qui a fait musicalement ce que j’attendais. Je ne lui ai soumis l’idée qu’en 2008 après une longue recherche. Et puis, j’ai ensuite réuni les artistes autour de ce projet. Je connaissais pratiquement tous les artistes qui font partie du projet aujourd’hui pour avoir déjà travaillé pour eux en tant que parolière alors certains chanteurs étaient une évidence. Le rôle de Lahtania a par exemple était écrit sur-mesure pour Céline Mellano avec laquelle je collabore depuis presque 6 ans.
Nous avons enregistré le premier album d’Atlantéa 2013 en septembre 2009 au Studio d’Eric Miller, à cette occasion les artistes ont appris à se connaître. Ils ont passé une semaine pleine ensemble sur Montélimar et une véritable alchimie est née entre eux. Depuis Atlantéa 2013 est devenue une aventure humaine et c’est vraiment ce que je souhaitais avant tout.
Des gens ont fini par croire en nous et la scène est arrivée comme ça. Il y a des gens qui poussent ce projet comme Joëlle Pierache, notre marraine Nathalie Battistelli mais aussi Notre parrain qui n’est autre que M. Rémy Julienne… Célèbre cascadeur … connu pour sa participation dans plus de 1400 films … Nous ne pouvions pas rêver mieux que lui. Il est une personne entière et il est une très belle rencontre pour toute la troupe d’Atlantéa 2013.
NP : Des projets dans les tiroirs d’Atlantéa 2013 ?
Sandrine Aubertin : Le but d’Atlantéa 2013 – Du Sphinx à l’Atlantide est maintenant de se faire connaître et d’aller sur de grosses scènes. Pour cela nous avons besoin de décrocher des radios nationales, de faire des passages télé afin d’être vu et entendu. Le dernier mot est entre les lèvres du public. Avec la création du Label C Du Lourd nous gérons les éditions et la production du CD, il nous faut maintenant trouver Le producteur du spectacle capable d’apporter un véritable élan à cette comédie musicale en la propulsant sur de grandes scènes car c’est aujourd’hui une association à but non lucratif ATLANTEA 2013 qui nous pousse sur de petites scènes en attendant d’être suffisamment remarqué.
NP : Et enfin, Du Sphinx à l’Atlantide… et après ?
Sandrine Aubertin : Et après…d’autres envies comme l’écriture du scénario d’Atlantéa 2013. Peut-être une autre comédie, déjà écrite…Sûrement la sortie de quelques artistes de la troupe que l’on a signé… Et après…la vie sera seule juge…
Le site : https://www.atlantea2013.com