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7 septembre 2024

Au cœur du projet “Filme L’Avenir”

“Filme l’avenir” est un concours organisé par l’association “Les Amis du Comedy Club”, présidée par Jamel Debbouze. Il consiste à réaliser un film de 90 secondes et se destine aux personnes de 16 à 30 ans portant un intérêt particulier pour la création audiovisuelle.

C’est au studio de la Victorine que l’on retrouve toute l’équipe de “Filme L’Avenir”. Dix-neuf jeunes sont présents pour participer à ses deux jours d’immersion dans le monde du cinéma. Réalisateurs, scénaristes, danseuse, musicien, et même athlète paralympique animent les différents ateliers. Le premier jour se consacre à la découverte du concours et l’écriture du court-métrage. Le deuxième à la réalisation de celui-ci, du montage et de la découverte du film de chacun.

Modalités du concours

La première matinée se découpe en plusieurs parties. Il y a tout d’abord une présentation du concours. Le but est de réaliser un court-métrage de 90 secondes. Chaque année, il y a un thème, celui de 2024 s’intitule “On s’bouge !”. Il est délibérément vague pour permettre diverses interprétations, malgré la résonance au sport pour rappeler les Jeux olympiques de Paris. FranceTV Slash diffusera soixante films. Ensuite, entre quinze et vingt productions seront choisis pour aller à Paris devant un jury.

À cette issue, ils remettront quatre prix avec des récompenses à la clé. Le prix des associations, avec un abonnement d’un an sur un logiciel de montage offert aux gagnants. Celui du meilleur film de la tournée avec Basic Fit, avec un abonnement d’un an à la salle de sport et un voyage à Amsterdam pour aller visiter leur studio publicitaire. Le prix du scénario France Télévisions, avec un tutorat pour deux groupes lauréats sous le mentorat de Talents en Court au Comedy Club, suivi d’un préachat à hauteur de 15 000 euros pour produire le long-métrage. Pour terminer, le grand prix “Filme L’avenir” avec un appareil d’une grande marque et qualité avec son objectif, pour aider les futurs réalisateurs avec un matériel de pointe.

Un temps de découverte

En seconde partie de la matinée, des petits ateliers se mettent en place. Tout le monde présent marche un peu et s’arrête devant une personne qu’elle ne connaît pas. Le but est de se présenter à l’autre pendant quelques minutes. Après, le groupe se réunit et chacun doit présenter son binôme. Cet exercice permet de briser la glace et de parler avec d’autres personnes. Néanmoins, certains sont un peu timides et n’osent pas se présenter. Les animateurs n’hésitent pas à intervenir pour les aider. Un cours plus théorique aborde les différentes techniques de bases comme les points de vue ou encore le jeu de la caméra. Pour rendre cela plus imagé, des extraits de film connus sont montrés. Le but n’est pas de faire un cours scolaire, mais d’être ludique. Les éléments que l’on retrouve dans chaque film sont décortiqués comme la situation initiale, l’élément déclencheur, la chute et la finalité. L’exemple du Roi Lion, parlant à tout le monde, permet de comprendre à quoi correspond chaque terme et les élèves participent.

Jeunes et moins jeunes se mélangent dans ces ateliers – © Cyrielle Marcilly

Un moment de partage

Beaucoup de profils différents participent, comme des lycéens, des étudiants, des personnes arrivées en France depuis peu et des professionnels. Alice Fabry, danseuse à l’Opéra de Nice, ainsi que son pianiste Olivier Sandberg sont venus partager leurs passions à l’assemblée. Ils ont tous les deux parlé de leurs parcours et de leur lien avec le sport et le cinéma. Les différents scénaristes et réalisateurs animant ce concours ont également partagé les coulisses de leur métier. Cela permet de montrer les côtés positifs mais également négatifs de ces métiers qui font tant rêver. Tous le disent, le travail paye toujours et fait une grande partie de la réussite. Néanmoins, comme Maty Diouf, adjointe à la mairie de Nice, le rappelle : “Rien ne vous est impossible”. C’est le message que “Filme L’Avenir” veut enseigner. Peu importe le milieu social duquel on vient, si on se donne les moyens, on peut y arriver.

Les groupes se sont mis dans des salles différentes afin de brainstormer leur court-métrage – © Cyrielle Marcilly

Vient ensuite le moment de l’atelier écriture. Les participants se sont mis en groupe de cinq pour réaliser leur court-métrage. Tout le monde se met d’accord sur le genre de celui-ci et sur le pitch. Tout le processus artistique vient des participants, que ce soit le lieu de tournage, la visualisation du film, les mouvements de caméra, le mixage du son etc… Les professionnels sont là pour les aiguiller au mieux et expliquer certains points techniques. Certains cherchent même des lieux de tournage en dehors des studios. Un van mis à disposition sert pour pouvoir se déplacer plus rapidement. Des ordinateurs pour le montage le lendemain sont aussi prêtés. La journée se termine sur la mise en commun de chaque groupe sur leur court-métrage sans trop en dévoiler pour laisser la surprise à la visualisation du projet final le lendemain.

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