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22 novembre 2024

Benabar le Bienheureux, Agnès la Magnifique et Bumcello les originaux

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benabar_040.jpg Bumcello. Déjà impressionnant sur disque, Bumcello est proprement étonnant sur scène, pour oser à cent pour cent la carte de l’improvisation en proposant des concerts inattendus et groovy, imprégnés d’influences afro-latino-européo-orientales. Un événement constamment renouvelé. Le batteur longiligne, torse nu, agitant et agité, prend et donne du plaisir. Ce duo Niçois a mis du rythme à la soirée. Surprenant, vivant et musicalement irréprochable, Bumcello est à voir et revoir, découvrir et redécouvrir. On peut leur décerner le coup de cœur Nice-Première.


benabar_135.jpg Agnès Jaoui. On connaissait l’actrice. Mercredi, les spectateurs ont appris à connaître la chanteuse. Séduisante et charmeuse, Agnès Jaoui, avec des sonorités latinos de flamenco, boléro et salsa, a séduit. De la grâce, de l’émotion, avec des bons mots, les talents d’actrice ont valorisé sa prestation de chanteuse. Le style musical n’est pas celui qui remporte le plus de succès, ce n’est pas le plus facile à interpréter mais Agnès Jaoui a su se l’approprier. On n’aime pas forcément la salsa ou le flamenco mais on aime la prestation de l’actrice chantante ou plutôt ce mercredi soir de la chanteuse actrice.


Bénabar. « Muriel je t’en prie Je t’en supplie Dis-lui Ouiiii » chante Bénabar dans sa chanson « Dis lui oui ». Le public Niçois lui a dit oui et l’a épousé. Beaucoup l’ont découvert mercredi soir remuant, survolté, piquant. Mais Bénabar est comme ça à chacun de ses concerts différent de son personnage calme et « propre sur lui » que l’on peut voir dans la petite lucarne. benabar_056.jpg
Il saute, fait l’avion, pique des sprints, invente des chorégraphies venues d’une autre planète. Bénabar ne se contente pas de chanter mais il anime son concert. Et ça fait du bien ! C’est frais, gai, réjouissant. Certains dans l’assistance ont estimé que ce show Bénabaresque frisait le ridicule, ont estimé un peu longuet son numéro pour faire chanter par tout le public « L’amour est enfant de bohème » mais c’est aussi cela que l’on appelle l’expression scénique et le spectacle.

Les paroles constituent la particularité de Bruno alias Bénabar. Elles racontent simplement des bribes de vie que l’on a tous vécues. Tendres et émouvantes, ou caricaturales et amusantes, elles forcent à tendre l’oreille. On oublie parfois la musique, la scène, le contexte. On s’imagine alors autour d’un feu de camp avec un conteur qui narre des histoires ou des anecdotes racontées par le plus bavard des cousins lors d’une communion ou d’un baptême. Bénabar vit sur scène et chante de la vie. La mode est aux comparaisons. Elles sont souvent surfaites et si on devait s’amuser à comparer Bénabar on dirait que c’est un mélange de Georges Brassens et de Michel Fugain.
Bénabar a conclu le Nice Jazz Festival de manière tonitruante. Il a lancé au nombreux public des Jardins de Cimiez : « Merci à tous d’être venus. Merci à tous d’être restés ». Le public l’a remercié avec une longue et poignante ovation. Bénabar le Bienheureux on en redemande !

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