Vendredi 6 octobre. 19h45. Le parvis de l’Opéra de Nice se pare de monde. Robes de soirée pour les unes, costards pour les uns. D’autres se font plus discrets comme la Lune qui n’ose à peine dévoiler son quartier. A ses pieds, l’orchestre d’Harmonie dirigé par Urs Brodman joue des airs populaires. Les niçois et niçoises de la rue de l’opéra sont accoudés à leurs fenêtres.
Un tableau vivant que le gentilhomme Vieux-Nice sait si bien nous offrir.
21 heures. La nuit tombe, la lune entre en scène. Mais ce soir, ce ne sera pas elle, la vedette convoitée. Pas rancunière. Elle brillera dans son ciel pour honorer la « Femme de l’année » : Madame Bernadette Chirac
Le Gala de la Femme s’ouvre sur la célèbre » Valse n°2″ de Chostakovitch assurée par l’Orchestre philharmonique de Nice dirigé par Sergio Materisi. La musique à trois temps amène majestueusement le spectateur à la rencontre des « Muses 2006 ».
Pour la première fois mais certainement pas la dernière, trois jeunes femmes talentueuses ont foulé les planches de l’opéra :
- Akilcan Guntekin, du haut de ses 17 ans, interprète avec force et volupté, « La Deuxième sonate en sol mineur » 1er mouvement de Robert Schumann,
- Woo Yeon Lee, la muse du chant, s’amuse de sa voix pure, à jouer sur une musette de Puccini,
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Et, Diane Le Floc’h, la muse de la danse, dévoilera sa grâce et sa prestance sur une musique de Catherine Lara.
Akilcan Guntekin, Woo Yeon Lee, Diane Le Floc’h : trois jeunes étoiles qui ont illuminé l’Opéra de Nice.
Première également ce ballet « Wolfgang Amadeus Hip Hop Mozart » où les danseurs de danse classique se disputent la scène avec les danseurs de Hip-Hop de la compagnie Kamikaze Flex. Standing Ovation! Des « Bravos » sont lancés des balcons, une pluie d’applaudissement inonde l’Opéra. « Du jamais vu » souligne une spectatrice. Mais qui a osé faire rentrer ce mouvement culturel et artistique issu des ghettos new-yorkais ? Qui a osé faire un tel mélange de genre ? Un nom ? Madame Monique Peyrat qui a brillé toute la soirée de son élégance et de sa discrétion. « Je suis ravie, parce que c’était très risqué de mélanger le hip-hop et le classique. Quand je l’avais suggéré, il y eut quelque réticence mais finalement ça c’est superbement bien passé. Vous avez vu la réaction du public ? Et puis c’est jeune qui viennent de la Semeuse et qui n’ont jamais dansé sur la scène de l’Opéra … C’était formidable. Je suis contente, les gens ont apprécié. » nous glisse, entre deux conversations, la présidente de l’association de Nice Présence.
Première aussi, cet extrait d’un opéra populaire composé par Jean-Claude Petit intitulé « Sans Famille » qui sera présenté officiellement le 23 février 2007. Ce chœur d’enfants de l’Opéra de Nice nous a plongés dans l’innocence. « Très charmant », « délicieux », « mignon » sont des adjectifs qui revenaient souvent lorsqu’on tendait l’oreille.
« Le hip-hop et le classique à renouveler », « très bonne programmation », « très bon choix de la part de Madame Peyrat, de toute façon cette évènement est toujours formidable, ampli de belles surprises » … Ce sont des commentaires que l’on pouvait entendre lors du cocktail d’entracte.
La deuxième partie de la soirée nous projète, pour commencer, dans un film sur la « Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France ». Puis, il est l’heure de rendre hommage, sur scène, à la « Femme de l’année » : Madame Bernadette Chirac.
D’un discours élogieux, Jean-Claude Brialy lit un texte pour la reine ou plutôt devrait-on dire, pour les reines de la soirée.
Monsieur le Sénateur Maire de Nice s’aventure dans un oratoire exemplaire pour féliciter et complimenter les actions menées par « sa collègue » à laquelle il remettra l’«Arman de la Femme ».
Dans la matinée, la marraine des Pièces Jaunes s’est rendue à l’Archet 2 pour apprécier les projets destinés à améliorer la vie quotidienne des enfants et des adolescents à l’hôpital, qui ont étaient financés par l’Opération des Pièecs Jaunes. Dans l’après-midi, elle a inauguré le robot chirurgical Da Vinci. La « Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France » fera don de fonds pour réaliser des projets médicaux dans les Alpes-Maritimes. Autant d’intentions pour notre « métropole », qui méritaient bien d’honorer Madame Bernadette Chirac pendant une soirée !
Le « Gala de la Femme » se clôturera par la splendide représentation du premier acte de « La Traviata » de Giuseppe Verdi avec la soprano Nathalie Manfrino et le ténor Carlos Cosias.
La scène de l’Opéra de Nice se décore d’une table autour de laquelle des convives font fête. Fête organisée par Violetta Valery, une demi-mondaine, pour oublier sa maladie. Tous ses amis sont réunis autour d’elle y compris son amant en titre le baron Douphol. au cours de cette fête, Gaston lui présente un de ses amis, Alfredo Germont. Celui-ci déclare sa flamme à Violetta, qui lors d’un duo entre les deux protagoniste, se laisse prendre au jeux de l’amour après y avoir renoncé…
Acclamation pour la « Femme perdue » ! « Magnifique ! » Violetta et Alfredo reprendront leur brillant duo avant le salut final !
Le rideau tombe. Le Gala de la Femme se termine en beauté sous une pluie de pièces jaunes en papier !
La Lune fidèle regarde les gens sortir de l’Opéra. Sourire au lèvre, ils rentrent chez eux après avoir passé une bien belle agréable soirée.
Soirée d’élégance ! Soirée de prestige ! Mais surtout soirée de générosité ! (car tous les bénéfices recueillis lors de ce Gala seront reversés à une association.)
Soirée, tout simplement, réussie pour Madame Peyrat !
Rendez-vous l’année prochaine !
Pour plus de renseignements :
- La Fondation des Hôpitaux de France et de Paris : www.fondationhopitaux.fr
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L’Opération des Pièces Jaunes : www.piecesjaunes.com