Récupération de Donnèe
12.5 C
Nice
22 novembre 2024

Best-of de l’année du 18 au 25 août 2008.
Nice Jazz Festival de Georges Benson à Stacey Kent

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

Derniers Articles

Pendant sa semaine de vacances, l’équipe de Nice Premium est heureuse de vous offrir une compilation de ses meilleurs articles. Pour cette deuxième journée, vous retrouverez les 5 plus belles galeries photos.

Première publication le 21 juillet 2008, sous le titre « Stacey Kent et Georges Benson ouvrent le bal du Nice Jazz Festival ».


jpg_jpg_1-8.jpgChangement d’organisation oblige, c’est un vrai petit village que vous pouvez découvrir dans les Arènes de Cimiez. On se croirait revenu à l’époque romaine. Comptoirs de marchands en bois, banquet au centre du jardin, musique dans les Arènes… tout porte à croire que les Arènes ont été transportées le temps d’une semaine au 1er siècle de notre ère.

Et pourtant, la musique que l’on entend est loin de la musique romaine, ici c’est le jazz qui est à l’honneur et le public, bien que peu nombreux (environ 4 000 personnes, samedi soir), l’a bien compris.

Samedi, jour de l’ouverture c’est The Boogiemen qui a ouvert la soirée sur la magnifique scène Matisse. A travers un show alliant avec brio musique, ambiance cabaret et costumes d’avant-guerre, ce groupe niçois de Jazz vocal a emporté le public dans la frénésie de la danse des années folles.

Même scène une heure plus tard, Jean Pierre Labador dit El bobo, le maître incontesté de la guitare, nommé aux Victoires de la musique 2008, a joué de ses cordes accompagné de son trio intimiste, devant un public bien calme.

jpg_jpg_10-2-1.jpgQuelques mètres plus loin, du Jazz authentique rythmait les Arènes. Archie Shepp était là et donnait de la voix et du trombone. A 71 ans, cette légende vivante a encore un vibrato parfaitement maîtrisé en toutes ses amplitudes. La nostalgie de cette musique si souvent copiée mais jamais égalée était alors au rendez-vous et les applaudissements aussi.

Un petit détour par Rufus Wainwright et son folk assez déprimant, à qui l’on concède néanmoins de beaux textes et un certain talent de compositeur. Quant à Avishai Cohen dans les Arènes, il est en véritable transe avec sa basse.

Place à la relève jazz et elle est féminine : tête d’affiche de cette première soirée, Stacey Kent, une voix suave accompagnée de quatre musiciens dont son mari au saxophone, entre en scène à 22h40. Stacey a beaucoup d’allure, d’élégance et elle chante même en français, deux chansons d’amour de Gainsbourg et un air de samba très populaire.

Dimanche, beaucoup plus de monde que le premier jour. L’effervescence d’un vrai festival est là. La programmation y est plus variée et le prix d’entrée plus bas (41€ au lieu de 51€ le premier soir).

Isotop et Till Brönner, deux talents, deux univers sur la scène Matisse. Le premier issu du Conservatoire de musique de Nice, prend le meilleur des musiques actuelles pour se les approprier et les transformer en une forme inédite qu’il définit comme « L’électro Fusion ». Le second est l’un des trompettistes les plus vendeurs en Allemagne, son pays d’origine. Till Bronner tire son originalité d’un mélange entre classique et modernisme qui le poussera à reprendre des tubes du cinéma allemand des années 20, qu’il instrumentera avec un mélange d’orchestres à cordes et un quatuor de jazz.

jpg_jpg_14-3.jpgVers les 21h c’est au tour d’Ibrahim Maalouf et son electro jazz oriental de convaincre le public des Arènes. La source et l’influence musicale principale d’Ibrahim Maalouf se trouvent dans les profondeurs de la tradition musicale arabe : l’improvisation. Cela plaît au public et sous un tonnerre d’applaudissements le voilà reparti pour trois chansons, avant que Barbara Hendricks n’enchaîne de sa voix qui en a fait trembler plus d’un.

Changement d’univers avec le groupe nantais, Hocus Pocus qui fait figure d’OVNI dans le paysage hip hop actuel. Leur musique intègre de véritables instruments. Hocus Pocus mêle ainsi les éléments propres au hip hop à un son instrumental influencé par le jazz, la soul et le funk.

Pour clore la soirée en beauté, l’immense jazzman George Benson a enflammé la plus grande scène du festival. C’était beau et terriblement nostalgique.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages