Après le « Mechanical Ballet » de Sarah Morris, le Musée national Fernand Léger continue de faire dialoguer peinture et architecture en entamant un diptyque intitulé « Métropolis, Fernand Léger et la ville. L’intégration de la peinture dans l’architecture ». Le premier volet, Une peinture habitable, se déroule jusqu’au 10 juin.
Fasciné par l’animation des rues de Paris, leurs contrastes de formes et de couleurs, Fernand Léger voyait dans l’espace urbain un territoire à reconquérir. Comme au temps de Byzance ou des cathédrales, les plasticiens devaient, selon lui, trouver naturellement leur place dans la création et l’embellissement de la cité.
Une peinture habitable, première partie de l’exposition « Métropolis », proposée à Biot par le Musée national s’intéresse à l’intégration de la couleur dans l’espace urbain en s’appuyant d’une part sur les vitraux, mosaïques, tapisseries et céramiques présentées de manière permanente dans les espaces du musée, d’autre part sur les études conservées habituellement dans les réserves du musée et qui, malgré leur fragilité, seront, à cette occasion, accessibles aux visiteurs.
L’exposition se présente comme une lecture chronologique des projets d’intégration de la peinture dans la ville tels que Léger les a imaginés depuis les années 1920 jusqu’à son décès en 1955.
