Deuxième film réalisé par Laura Morante , connue comme une des plus brillantes actrices de sa génération. Après « La cérise sur le gateau » en 2012, Assolo ( « En solo » ) n’est pas une comédie à l’italienne mais se rapproche davantage de Woody Allen par le le labyrinthe des réflexions psychologiques qui en ai le fil conducteur.
Flavia ( le personnage que Laura Morante interprète et autour duquel le scénario du film se déroule) est une femme fragile et peu sûre d’elle. Elle s’est mariée deux fois, a eu deux enfants, un chien mais elle est toujours à la recherche désespérée du consensus et de l’affection des personnes qui l’entourent.
Mais Flavia, malgré sa disponibilité et ses efforts et toujours seule , est incapable d’atteindre le moindre objectif important …
Elle voit une psychologue ( la remarquable Piera Degli Esposti) , lui racontant tout et rien , tout en évitant de lui parler du sujet principal: elle-même!
Au centre du film ressort la solitude du personnage, un thème particulièrement cher à Woody Allen , pris entre la condition de vie et la perception de soi.
Ce n’est qu’en acceptant de ne pas être parfaite que Flavia peut donne rune nouvelle direction à sa vie , en faisant usage de l’auto-ironie par rapports à ses défauts, sans aucun pathétisme ni complaisance.
Laura Morante traite courageusement le sujet le sujet des femmes âgées d’une cinquantaine d’années qui doutent, qui se sentent fragiles et qui n’arrivent pas à se reprendre en main.
Une anti-héroine qui doit juste mettre un peu d’ordre dans sa vie pour envisager un nouvel avenir.