Après cinq années de prison, Leïla retrouve la liberté. Elle rencontre Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. Celui-ci pratique la course, mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de l’entraînement.
La ligne droite
de Régis Warnier. 2011 – France – 1h38
Avec : Rachida Brakni, Cyril Descours, Clémentine Célarié…
Ce sera en l’occurrence, une guide : Leïla, elle-même athlète de haut niveau dans sa vie d’avant. Un film qui s’aventure dans un milieu peu connu, celui du handisport. 4 ans après le Thriller « Pars vite et reviens tard », c’est avec drame bouleversant que Régis Warnier fait son retour à la réalisation. Il a choisi d’aborder la rencontre entre deux personnages qui n’ont qu’une seule chose en commun : leur handicap.
Handicap physique pour Yannick (Cyril Descours), un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident de voiture et psychologique pour Leïla (Rachida Brakni), une jeune femme, ancienne sportive de haut niveau qui retrouve la liberté après 5 ans de prison. Malgré un passé lourd à porter, la jeune femme ayant perdu toutes ses attaches affectives, essaie de reprendre goût à la vie.
Un film parrainé par la Fédération française handisport
Le message véhiculé par ce film est porteur d’espoir. Sans jamais tomber dans le pathétique, le film aborde avec brio les sujets du handicap, de la deuxième chance, de la reconstruction. C’est par le sport et ses valeurs que cette libération aura lieu. Un parcours long et tortueux qui va permettre aux deux personnages de s’affranchir des douleurs du passé et du présent.
D’un bout à l’autre, le film repose sur la qualité du jeu des acteurs, les deux protagonistes impressionnent de bravoure et de justesse, tout comme les seconds rôles , tous excellents, à l’image du tandem Clémentine Célarié – Thierry Godart.
Le film nous gratifie d’un final à couper le souffle, techniquement impeccable et à la hauteur des plus grandes réalisations en matière d’évènements sportifs.
par David Ribotti