Allemagne de l’est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s’apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l’armée soviétique.
Cette minute de silence devient une affaire d’Etat. Elle fera basculer leurs vies. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.
C’est une histoire vraie et édifiante sur fond de guerre froide. Le geste est fort, si fort qu’il provoque l’alerte les plus hautes instances de l’appareil d’Etat.
Le film montre les pressions exercées sur des élèves aux convictions, d’ailleurs, divergentes. Il insiste sur les différentes façons d’être socialiste et de croire en la liberté.
Le film épouse cette énergie, un engagement fort, en symbiose avec la fougue politique, l’élan idéaliste propres à la jeunesse. Et leur stratégie dans cette lutte, exaltante et éprouvante., sans manquer, pour autant, d’ironie, notamment à travers l’évocation, surprenante, de Ferenc Puskás, footballeur mythique hongrois, surnommé, jadis, le « major galopant ».
Le film est adapté du livre de l’un des lycéens concernés, qui a retracé en 2006 ces événements. Lars Kraume en a tiré un récit captivant.
Les rebondissements, inattendus, suscitent l’intérêt. Et même l’émotion.