Mikhaël Hers nous livre un film extrêmement personnel et touchant avec « Les Passagers de la nuit ».
Le récit se déroule dans les années 80, de la première élection de Mitterrand à sa seconde. On y retrouve toutes les thématiques chères au réalisateur : la famille et l’enfance, le deuil et la reconstruction, la musique et l’amour…
Le film est extrêmement riche, et peuplé de personnages tout à la fois écrits avec justesse et interprétés avec talent. Charlotte Gainsbourg, notamment, nous bouleverse par la force et la douceur qu’elle parvient à insuffler à Elisabeth.
Loin des films et séries jouant sur la nostalgie des années 80, fétichistes de la pop culture de l’époque, le film nous y plonge sans artifice. On sent alors toute la sincérité et tout l’amour qui se dégage de la démarche du réalisateur.