Le film raconte une histoire de survie basée sur les mémoires de Marga Spiegel publiées en 1965 et intitulées ‘Retter in der nacht’ (littéralement: Sauveurs dans la nuit).
Marga y raconte son histoire personnelle, celle de sa famille et l’heroisme de ces fermiers du Munsterland qui n’avaient pas hésité un seul instant à les cacher au péril de leurs vies.
A Yad Vashem (Musée et mémorial de la Shauh à Jerusalem), les noms des fermiers Neinrich Aschoff, Hubert Pentrop, Bernhard Sudfels, Hairich Silkenbohner et Bernhard Sickmann ont été immortalisés parmi le 455 allemands (sur les 70 millions d’habitants du III Reich) qui ont eu droit à cette réconnaissance étérnelle.
Cette admirable fresque des années brunes nous montre une réalité discréte et magnifique : Comment des personnes, au delà de toute considération politique, ont choisi d’ouvrir les portes à des Juifs pouchassés ?
Peu importe d’où ils viennents puisqu’on sait où ils vont : Ils ont emprunté le chemin des plus grands courages, celui qui conduit à la vie des autres.
Toujours vivante, Marga Spiegel a voulu commenter ce film:
« On est toujours resté en contact avec les familles qui nous ont cachés. Je suis en particulier restée trés proche d’Anni (la fille cadette des Aschoff). Elle était la seule à la ferme à connaitre notre veritable identité. On vit d’ailleurs à còté l’une de l’autre à Ahlen.
De ce film, je voudrais que le spectateur retienne la leçon et qu’il contribue à une réconciliation intellectuelle.
Aprés la guerre, c’est ce besoin qui m’a poussée à écrire mon livre car il était incroyable qu’une telle histoire ait pu exister ».
