En 1971, un an avant l’explosion du Watergate, à une époque où la presse papier avait encore du pouvoir, Katharine Graham (Meryl Streep) et Ben Bradlee (Tom Hanks) se battent pour révéler un secret d’état dans les pages du « Washington Post »…
Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s’associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d’État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations.
Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d’années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour ce document « secret-defence » longtemps enfoui, obtenu illégalement, qui démontre la responsabilité des États-Unis dans la guerre du Vietnam et surtout leurs manipulations pour la justifier.
L’histoire est passionnante, il y a une vertu sans doute pédagogique… Mais en dépit d’un scénario solide, qui oriente ça de manière intelligente avec l’histoire d’une femme qui s’émancipe, ça passe tellement par le filtre hollywoodien des stéréotypes !…
Spielberg veut nous rappeler que le pouvoir de la presse est toujours menacé, et qu’il y a une résonance contemporaine et moderne…
Tom Hanks et Meryl Streep surjouent à mort dans un film prudent, un film qui finit bien.