Dans le cadre de l’exposition « The Littoral Zone », présentée au Musée océanographique de Monaco jusqu’au 15 octobre prochain, l’artiste anglais Marc Quinn dévoilait hier sa flamboyante sculpture « Burning Desire » dans les jardins Boulingrins de la Principauté.
Rouge vif, en bronze et avec plus de 4 mètres d’envergure, l’immense orchidée hybride réalisée par l’artiste anglais Marc Quinn, le « Burning Desire », a été dévoilée ce vendredi 22 juin aux jardins Boulingrins de Monaco, Place du Casino.
En présence de S.E.M. le Ministre d’Etat Michel Roger, de Jean-Louis Masurel, Administrateur Délégué de la Société des Bains de Mer et de Robert Calcagno, Directeur général de l’Institut océanographique, Marc Quinn faisait part avec émotion de son désir ardent « d’investir cet espace magique, parmi les plus photographié au monde » – et tout aussi cher à l’attractivité de la Principauté.
Si la majeure partie de son exposition « The Littoral Zone » – un travail conçu comme un dialogue inédit et renouvelé entre Art et Science, Terre et Mer, et la source de vie que représente l’Océan –, est exposée à l’institut océanographique de la Principauté, Marc Quinn désirait avant tout un décor qui serait digne de mettre en valeur le temps de l’exposition son « Burning Desire », ce en quoi les jardins « à la française » des boulingrins et ses magnifiques fontaines à jets d’eau remplissaient le rôle à merveille : l’éclatante orchidée géante de l’artiste embrase cet écrin de verdure.
Dans la continuité du thème général de son exposition, Marc Quinn a réussi avec sa gigantesque sculpture le pari de faire de l’art contemporain un message de beauté et d’émotion, qui saura séduire les amateurs, mais aussi les novices du genre. Un message qui parle de grâce mais aussi de prise de conscience, qui sensibilisera tout un chacun à la protection de l’environnement et surtout de l’extraordinaire patrimoine environnemental dont bénéficie tout le bassin méditerranéen.
Dans une société où la science cherche les réponses et l’art pose les questions, Marc Quinn a su tirer bénéfice de ces divergences, et réaliser l’exploit de mettre l’art au service de la science.