Pompéi, Herculanum, ce qui était le lieu de villégiature préféré de l’aristocratie romaine. L’auteur nous dévoile la vie dans cette partie de la Campanie peu avant l’éruption du Vésuve. Il y a les aqueducs assurant l’eau dans toutes les parties de cette région. Des ouvrages prestigieux qu’il faut préserver, entretenir et réparer. Un fonctionnaire y est assigné.
Attilius est envoyé par Rome afin de retrouver son prédécesseur mystérieusement disparu. Il va surtout découvrir la corruption, les mœurs relâchées et un univers glauque. Puis il y a la mort des rougets dans leur bassin. On accuse un esclave et on l’exécute. En fait il n’y est pour rien, c’est le souffre le responsable. Le Vésuve va se réveiller, nous sommes en août 79.
L’auteur nous décrit cette société aristocratique voisinant avec la plèbe, la guerre de l’eau entre un bas peuple qui quémande de quoi boire et les thermes où cette même eau est gaspillée. Le Vésuve va se réveiller et anéantir Pompéi. Un ouvrage magnifique, une reconstitution historique de ce drame dont la Rome antique fut victime.
Une description de cette société où les classes sociales étaient très nivelées entre hommes libres et esclaves. Nous découvrons également le degré de civilisation et d’urbanisation de cet empire romain où l’art de vivre et le raffinement était sans égal et n’a probablement pas, même de nos jours, été égalé et encore moins dépassé.
Thierry Jan, écrivain