Le sport influence nos vies, nos comportements, notre économie, nos relations sociales. Il façonne nos identités, participe à notre bien-être et notre santé. Il est un formidable vecteur éducatif et de convialité.
Il est donc volontiers présenté comme vecteur de cohésion sociale et de développement économique, mais avec des résultats difficiles à évaluer.
Aujourd’hui, il doit respecter l’environnement, favoriser la santé et le bien-être, assumer une impérative sobriété financière. Une ambition qui contraste avec l’image parfois renvoyée par les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football.
- Dans sa version moderne, le sport est traversé par des logiques contradictoires
- coopératif au sein d’une même équipe mais compétitif face à l’adversaire ; tolérant par son ouverture à chacune et chacun sans discrimination de religion, de culture ou de classe, mais souvent sexiste dans la séparation organisée des femmes et des hommes ; démocratique car il consacre l’égalité de tous devant la règle mais aristocratique dans la production d’élites et de culte du classement, etc.
Une politique sportive écologiste poursuit donc une ambition simple : faire la preuve de sa pleine soutenabilité et favoriser le bien-être individuel et collectif, en complémentarité avec l’ensemble des politiques menées sur un territoire. La lecture ce livre montre la pertinence des solutions pour produire de la convergence entre écologistes sportifs et sportifs écologistes. Il montre surtout comment une politique sportive efficace peut être un vecteur d’avenir.