Aupinard, jeune prodige de la bossa nova et révélation de TikTok, continue son ascension avec une tournée d’automne avant son passage à l’Olympia en février 2025. À Nice, le 26 octobre, il partagera la scène avec Morphee qui assurera la première partie, pour une soirée inoubliable au Frigo 16. Retour sur son parcours musical, ses inspirations et ses ambitions.
À 16 ans, Aupinard découvre par hasard le morceau « Saudade Fez Um Samba » de João Gilberto, une révélation qui le guide vers la bossa nova, un genre qui marquera ses premières compositions. Depuis ses maquettes enregistrées dans sa chambre pendant le confinement jusqu’à sa tournée sold out en France, le jeune artiste bordelais a parcouru un long chemin, conquérant les scènes avec ses chansons touchantes sur l’amour et la vie. Le 26 octobre 2024, il se produira à Nice, avec Ouidad en première partie, pour un concert au Frigo 16.
Comment avez-vous découvert la bossa nova et qu’est-ce qui vous a attiré dans ce genre musical ?
« J’ai découvert en 2016 par Youtube ce que j’ai trouvé, c’est l’authenticité et la singularité de ce style musical, tout simplement.
À 16 ans, vous êtes tombé sur le morceau Saudade Fez Um Samba de João Gilberto. Pouvez-vous nous parler de cette découverte et de l’impact qu’elle a eu sur votre parcours musical ?
Ce morceau-là, ce qu’il a permis, c’est de m’orienter vers quelque chose de plus aiguillé et plus précis dans ce que je voulais faire musicalement avant. Il a eu un grand rôle.
Et pour ces projets musicaux, est-ce que vous explorerez d’autres genres musicaux ? Ou vous resterez fidèle à la bossa nova ?
Non, la bossa, c’était une passe. C’était un épisode. Donc là, ça change bien évidemment.
Pouvez-vous nous parler de votre processus créatif ? Comment naissent vos chansons, que ce soit au niveau des paroles ou des mélodies ?
Ce que je fais généralement, c’est que d’abord, je fais mes mélodies, mes instrumentales. Ensuite, j’essaie de trouver une histoire qui m’a marqué ou quelque chose qui m’a touché et d’en parler dans ma chanson. Après évidemment, on essaie de mettre les formes et d’en parler de manière touchante. Mais le processus créatif, c’est un peu ça, oui.
Vous avez enregistré vos premières maquettes dans votre chambre. Travaillez-vous encore de cette manière ou avez-vous changé de méthode de production ?
Ah non, j’ai changé depuis. Depuis, on va en studio et on travaille les maquettes en studio avec un micro qui est bien adapté à ma voix. Ça a bien changé. Mais ça m’arrive encore d’enregistrer des petites maquettes au téléphone.
Qu’est-ce qui vous a inspiré le plus dans l’écriture de vos chansons, surtout celles qui sont teintées de bossa nova ?
L’amour. Sous toutes ses formes. L’amour en général.
Vous avez passé l’enregistrement dans votre chambre à des salles comme le Hasard de Ludique et le Café de la Danse. Comment avez-vous vécu cette transition vers la scène ?
J’ai adoré parce que je m’y étais préparé normalement. Depuis début 2022, on m’avait dit que ça allait aller vite. J’ai adoré. Avant, je faisais des salles de 500 personnes dans des clubs à Paris. Là, j’en fais un en province. C’est très cool et j’adore.
Quel a été votre moment préféré lors de votre première tournée sold out à travers la France ?
Les rencontres avec les gens. Mettre un visage sur son public qui vient d’ailleurs. C’est ça que j’ai adoré.
Comment vous préparez-vous avant de monter sur scène ? Et qu’est-ce que vous ressentez en jouant devant une audience en live ?
Je suis plutôt zen. On se concerte avec les gens sur un grand canin. Quand je suis sur scène, je donne le maximum. Il n’y a pas vraiment de rituel, c’est juste le maximum.
Vous serez bientôt à l’Olympia en février 2025. Que représente cette salle mythique pour vous ? Et quelles sont vos attentes pour ce concert ?
Cette salle, c’est la première salle dans laquelle j’ai fait un concert. C’est réellement énorme. Mes attentes, c’est vraiment de proposer le meilleur concert possible. Par exemple, le premier concert que j’ai vu, c’était à l’Olympia. Il faudrait que je mette les bouchées de boule.
Votre passion pour la musique a absolument explosé durant le confinement. Comment cet isolement a-t-il influencé votre créativité ?
À l’époque, je faisais beaucoup de skate. Et pendant le confinement, je n’avais rien d’autre à faire. Je ne pouvais pas faire de skate, je n’avais rien d’autre à faire que de la musique. Donc, je me suis dit, pour le vrai, on y allait en mode sérieux. Et puis, ça a suivi.
Quels sont vos rêves en tant qu’artiste ? Et où vous voyez-vous dans les cinq prochaines années ?
Mon rêve en tant qu’artiste, c’est juste de toucher les gens qui m’aiment avec mes textes. Ou avec ma manière d’être. Et mon rêve dans les cinq prochaines années, c’est juste moi-même. Et de rester sincère. Sur tous les axes, que ce soit musical ou personnel. De rester moi-même.
Si vous pouviez collaborer avec n’importe quel artiste, vivant ou décédé, qui choisiriez-vous et pourquoi ?
Harry Salvador. Car, c’est le papa de la bossa nova et j’aurais adoré pouvoir chanter avec lui.«