C’est l’histoire d’un groupe de musiciens, niçois, passionnés et assez courageux pour construire leur carrière dans l’une des villes les moins adaptées à la pratique comme à la conception musicale !
Leur nom d’abord, Chinaski, est l’alter ego de Charles Bukowski, un écrivain américain à qui l’on doit les « Contes de la folie ordinaire » ou « Avec les damnés ».
Ensuite, viennent les membres de cette communauté musicale, empreinte de rock et de paroles savamment dosées.
Autour de Jean-Louis Rougier, auteur compositeur et interprète du groupe, Antoine Todaro (guitariste), Sebastien Vonnier (basse), Christophe Gianorsi (batterie) et Morgan Manzi, ingénieur du son et clavier se laissant aussi aller à la composition, des niçois bien trempés, bien loin des sunlights de projecteurs éclairant tant d’éphémères faux talents, académiciens d’un jour et de quelques nuits.
Ce sera d’abord un premier Album – Le fiel peut attendre – avec lequel la troupe arpentera la France de La Rochelle (Francofolies 2001 en première partie de Michel Jonasz), à Bastia (Les Musicales 2001) en passant par Le Printemps de Bourges (2002) et autres concerts en Province et à Paris avec toujours le même succès dans les diverses salles et sur les nombreuses scènes.
Puis février 2003 verra la sortie d’un second album – Toilette intime – portant les fruits de la consécration d’un monde bien plus difficile que le public, celui de la musique (voir la revue de presse en bas d’article).
L’année 2004 aura permis de voir plus souvent la troupe de Jean-Louis Rougié sur Nice et après la scène du Staccato, c’est sur celle de la salle 700 du Nikaia qu’ils ont régalé un nombreux publis tout acquis à cette chanson française qui se refait une belle santé avec les M, Bénabar ou l’inusable Thomas Fersen.
En plus d’avoir permis de voir plus souvent la troupe de Jean-Louis Rougié sur Nice,
l’année 2004 sera marquée par la sortie d’un cinq titres étonnant « le chemin des allongés »
Ce dernier opus est un petit bijou chinaskien.
Plébiscité par un public toujours plus nombreux, sur toutes les scènes de Nice, du show case de la Fnac a la salle du Volume, Chinaski fait carton plein à domicile.
C’est dans le Vieux-Nice que les Chinaski ont élu résidence pour leurs répétitions et que vous pourrez les retrouver le 25 novembre prochain dans la magnifique cave voutée du Staccato (rue du Pont Vieux) à partir de 21h avant qu’ils ne fassent la partie d’Arthur H, le 10 décembre 2005 au Théâtre de Verdure de Nice.
Pour les plus malchanceux qui ne pourront assister aux concerts, vous pouvez toujours visiter leur nouveau site web : https://www.chinaski-web.com
Franck Viano
REVUE DE PRESSE
» Relevées au fond d’estaminets pourris par de belles trouvailles stylistiques, les compositions de Jean-Louis Rougié veillent aux rires nerveux, ces sourires tristes que Nino Ferrer balayait à la fin de sa vie du néologisme « désabusion ». » Libération
» Si les morceaux les plus réussis sont ceux qui s’affirment comme de véritables chansons, conduites par des mélodies séduisantes, tous retiennent l’attention grâce à la force des textes qui épinglent avec dérision et cruauté des scènes du quotidien. » Rock & Folk
» Chinaski réinvente la chanson réaliste. » Magic
» Moins têtes à claques que Miossec, plus vifs que Bashung ! » Open Mag
» Une révolte musicale en recherche de paix et de bonheur. » Buzz
» Plus mélodique que Miossec et tout aussi pertinent. » Abus dangereux
