A l’issue de sa première réunion annuelle, le Ciné-Café de Nice a désigné ses lauréats pour l’édition 2016 des Goélands, les Césars à la niçoise.
Devant une petite trentaine de personnes, Daniel Fimbel, président du ciné-café de Nice, a lancé le débat en parlant de Toni Erdmann, film allemand acclamé par la critique. Dans ce film, Ines, quadragénaire, est l’une des brillantes associées d’une société allemande installée à Bucarest. Sa vie bascule quand elle voit débarquer son père, Winfried, sexagénaire excentrique et farceur. L’homme, qui ne s’est jamais trop pris au sérieux, surprend régulièrement sa fille, très investie dans son travail. Winfried s’est par ailleurs créé un personnage, appelé Toni Erdmann, et invente des fictions qu’il impose à sa fille et à son entourage professionnel.
Face à une assemblée qui ne refusait jamais le débat ou la proposition, Daniel Fimbel et son acolyte André ont abordé de nombreux films d’horizons variés. « Ici, on se fout du monde du cinéma, on a nos propres opinions ! » clamait-il en ouverture de la séance.
Le film Paterson, avec notamment Adam Driver (Star Wars VII), a également recueilli son lot de louanges et de critiques, tout comme Elle, de Paul Verhoeven, tout récemment sacré lors des Golden Globes 2017.
Le premier nommé narre l’histoire de Paterson, un poète qui vit à… Paterson, dans le New Jersey. Celui-ci garde constamment avec lui un carnet dans lequel il pose ses vers à longeur de journée. Le film de Paul Verhoeven est quant à lui plus sombre et met en scène Isabelle Huppert dans le rôle d’une femme violée et bafouée qui se met à traquer son agresseur.
Parmi les autres films désignés durant cette soirée conviviale, on retrouve Aquarius, Brooklyn Village ou encore Sully, le dernier film de Clint Eastwood.