L’Orchestre Philharmonique de Nice, placé pour l’occasion sous la baguette d’Oleg Caetani, retrouve la scène de l’auditorium Apollon ( à 20h) , au Palais Acropolis, pour un programme tout à fait exceptionnel.
Ce sera, en effet, l’occasion de fêter le bicentenaire de la naissance de Charles Gounod – qui a sa rue dans notre ville où il est venu en 1885 pour entendre son Faust à l’Opéra – en découvrant, avec le Concerto pour piano à pédalier, un instrument aujourd’hui oublié mais qui a séduit d’importants compositeurs à la fin du 19e siècle, à l’instar de Franz Liszt, Robert Schumann ou encore Camille Saint-Saëns. En la circonstance, c’est Roberto Prosseda qui aura le redoutable privilège de faire courir ses doigts sur le clavier
En seconde partie de ce concert, on entendra ce monumental chef d’œuvre du répertoire russe qu’est la Symphonie n° 7, dite Leningrad, dont Dmitri Chostakovitch entama la composition alors que la ville, redevenue aujourd’hui Saint-Pétersbourg, était assiégée par l’armée Allemande. Un siège de près de trois ans héroïquement soutenu par l’Armée rouge et la population demeurée sur place.